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OPHÉLIA, le cyclone et Mogadiscio de Somalie

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OPHÉLIA, le cyclone et Mogadiscio de Somalie Empty OPHÉLIA, le cyclone et Mogadiscio de Somalie

Message par yanis la chouette Mar 17 Oct - 11:10

OPHÉLIA MONTRE UN MANQUE DE RÉACTION ET DE SOLIDARITÉ ENTRE CERTAINS MEMBRES DE L'UNION EUROPÉENNE. CITOYEN TIGNARD YANIS.

Des incendies meurtriers ravagent le Portugal et le nord de l'Espagne

Somalie: au moins 276 morts dans l'attentat survenu samedi

Les incendies qui ravagent en ce moment le centre et le nord du Portugal ont fait 27 morts, a annoncé la protection civile. En juin dernier déjà un incendie avait coûté la vie à 64 personnes. La Galice, en Espagne, est également touchée et 3 personnes ont péri.

De notre correspondante à Lisbonne, Marie-Line Darcy

Le bilan pourrait encore s’aggraver. La journée du dimanche 15 octobre a été particulièrement grave, avec quelque 300 incendies répertoriés, un record absolu. Ce sont à nouveau les régions du Nord et du Centre du Portugal qui sont les plus affectées, et l’état d’urgence est décrété pour toute la partie du territoire au dessus du Tage, soit pratiquement les deux tiers du pays. Le nombre des incendies a légèrement diminué, mais quelque 6 000 pompiers sont toujours mobilisés.

De nombreux villages ont été évacués, mais les secours n’arrivent pas toujours à temps dans les zones escarpées les plus reculées. Les conditions météorologiques sont alarmantes, les températures atteignent ou dépassent les 35 degrés, une situation hors normes pour un mois d’octobre.

De plus une grave sécheresse sévit, il n’a pas vraiment plu depuis presque un an. Dimanche la situation s’est révélée très dangereuse en raison des vents soufflés par la tempête tropicale Ophélia qui remonte vers le Nord de l’Europe. Après la tragédie de Pedrogão Grande en juin dernier et ses 64 morts, le choc est terrible au Portugal.

AINSI

Le double attentat qui s'est déroulé samedi à Mogadiscio est le plus meurtrier de l'histoire du pays. Il témoigne aussi de la puissance mortifère d'une mouvance djihadiste qui conserve intact son pouvoir de nuisance malgré les reculs sur le terrain et l'aide récente de l'armée américaine.

Une fois de plus, Mogadiscio a été le théâtre de scènes sanglantes ce week-end : samedi, deux camions piégés ont décimé à deux heures d’intervalle, deux quartiers populaires de la capitale somalienne.

Le bilan, qui s’est alourdi au fil des heures, fait de ces attentats les plus meurtriers de l’histoire pourtant déjà sanglante du pays : au moins 231 morts et 275 blessés, selon le dernier bilan diffusé par l'agence AP. Les images du quartier de PK5 et de celui de Medina qui circulaient ce dimanche sur les réseaux sociaux évoquent des scènes de guerre et soulignent l’impact incroyable des déflagrations qui cette fois ci ne visent pas les lieux emblématiques du pouvoir ou ceux qui accueillent les représentants de la communauté internationale.

Car les auteurs sont d’ores et déjà désignés : même si les attentats n’ont pas été encore revendiqués, tous les regards se tournent vers la nébuleuse des shebab (« les jeunes » en arabe) qui après avoir perdu le contrôle de la capitale en 2011 continuent à contrôler de vastes zones rurales et démontrent régulièrement leur pouvoir de nuisance.

L’an passé, les attentats attribués aux shebab avaient provoqué la mort de 4 281 personnes. Mais cette année, cette organisation, divisée en factions rivales qui revendiquerait 5 000 combattants, a réussi à poursuivre son œuvre de terreur. Dernier coup d’éclat sanglant : mi-juin, un commando de six personnes a attaqué deux restaurants à Mogadiscio, capitale de la Somalie. En plein ramadan, 19 civils et cinq membres des forces de sécurité avaient alors été tués. En janvier, c’est une double attaque contre un hôtel du centre de Mogadiscio qui avait fait 28 morts. Plus récemment, début mai, les shebab avaient revendiqué un attentat à la voiture piégée contre un café de la capitale.
Défection

Comment se débarrasser des shebab ? La création de cette mouvance, affiliée à Al-Qaeda depuis 2012 mais désormais divisée entre factions dont certaines souhaiteraient le rattachement à l’Etat islamique, remonte au milieu des années 2000, avec la fusion de plusieurs groupes islamistes somaliens qui vont s’emparer un temps d’une capitale déjà ravagée par dix ans de guerre civile. Chassés du pouvoir en 2011 avec l’appui de l’Amisom, la force mise en place par l’Union africaine, les shebab ont certes perdu du terrain. Leur chef, Ahmed Abdi Godane, sera d’ailleurs tué par un drone américain en 2014. Et aussitôt remplacé par Ahmed Umar Abou Oubaida.

Mi-août, les forces spéciales somaliennes se félicitaient pourtant d’avoir exfiltré le numéro deux et ex-porte parole du mouvement, Mukhtar Robow alias Abou Mansour, l’un des rares leaders somaliens à avoir rencontré Oussama Ben Laden en Afghanistan. Robow venait de faire défection. Pourtant ni ce ralliement, ni le renforcement récent de l’aide militaire américaine, avec au moins deux opérations conjointes au sol de commandos américains, ne semblent venir à bout de la puissance mortifère des shebab. Fin juillet, le gouvernement somalien avait également annoncé son intention de punir toute aide apportée aux shebab par les commerçants somaliens qui pourraient voir leurs biens confisqués s’il est prouvé qu’ils se sont rendus dans les bastions des shebab. Reste à savoir comment assurer la sécurité de ceux qui sont soumis à leurs rackets.

Et une fois de plus, l’impuissance semble s’imposer pour le gouvernement du président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, alias Farmajo, élu au début de cette année par une sorte de conclave de «grands électeurs», tant un scrutin démocratique ouvert à tous semblait impossible à organiser pour des raisons de sécurité. Confrontée à une violence récurrente depuis 1991, date de la chute du dictateur Siad Barré, la Somalie reste l’un des points chauds les plus inquiétants sur une carte africaine gangrénée par les mouvements djihadistes, de la zone sahélienne jusqu’à la région du lac Tchad, proche du Nigéria. Les liens entre ces différents mouvements n’ont jamais été démontrés mais leur enracinement, malgré les actions multilatérales envisagées contre eux, reste une constante inquiétante.

RAPPORT DE
Y'BECCA



yanis la chouette

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