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La galaxie de la Roue de chariot, HINAYANA et Y'becca

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La galaxie de la Roue de chariot, HINAYANA et Y'becca Empty La galaxie de la Roue de chariot, HINAYANA et Y'becca

Message par yanis la chouette Mar 2 Mai - 16:22

Le bouddhisme du Petit Véhicule au Grand Véhicule
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Notes de l’exposé du 26 mai à l'intention des participants aux soirées théologiques de Saint-Bonaventure

À sa mort Bouddha a laissé derrière lui un ordre monastique sans avoir pris soin de désigner un successeur. La belle unité originelle de la communauté n’y a pas résisté. Les moines se sont réunis pour fixer les textes (les sutras) relatant les discours du Bouddha et ses entretiens avec ses disciples, ainsi que la règle monastique.

HINAYANA, le Petit Véhicule

Deux partis se dégagent du sein de la communauté primitive : celui des Anciens, et celui de la Majorité.

Les Anciens

L’école des Anciens, considérée aujourd’hui par beaucoup comme la seule école orthodoxe du bouddhisme, au Sri Lanka, en Thaïlande, en Birmanie, au Cambodge, prétend posséder dans le canon en langue pâlie la reproduction fidèle du discours du Bouddha. Les Anciens ont décomposé avec soin la personnalité humaine et le monde extérieur en éléments impersonnels, distincts et irréductibles, les dharma. Certains sont indestructibles (l’espace vide, le nirvâna). Les autres, destructibles, sont en état de dépendance les uns par rapport aux autres.

Ces dharmas sont nombreux. Il y a d’abord les 4 éléments terre - eau - feu - air, mais aussi l’énergie vitale, les facultés de voir, d’entendre, les sensations, les impulsions de la volonté, les opérations intellectuelles, la conscience, la haine, le désir, la richesse, le sommeil, la faim, la maladie, le vieillissement, la mort etc., bref tous les aspects du monde qui nous emprisonnent dans le cercle de la transmigration.

Les 5 premiers dharma composent notre moi illusoire (qui n'est qu'une fausse apparence, qui trompe) :
- les formes corporelles
- les sensations
- les perceptions
- les impulsions de la volonté
- la conscience

Certains traités présentent une liste de 70 dharmas, qui naissent, s’affaiblissent, disparaissent dans un mouvement incessant, à la manière des nuclides instables, ou radioactifs, qui modifient leur structure.

Ici se pose une question : si le moi, finalement, est fait d’éléments impersonnels, de dharmas qui se dégradent et changent, comment expliquer la rétribution des actes ? Comment postuler à la fois pour une responsabilité d’actes commis dans une existence passée et en même temps ne pas accepter la permanente réalité d’un moi responsable de ses actes ? Il y a là une antinomie qui surgit à l’intérieur même des fondements du bouddhisme. Le moi présent n’étant pas identique au moi du passé, c’est comme si un être devait répondre des actes d’un autre.

D’autre part le monde dont ce moi a l’expérience forme avec le monde un tout indivis. N’existent donc finalement qu’une quantité infinie de courants de vie, non de personnalités réelles et stables.

Les Majoritaires

Moins élitistes, plus proches des laïcs, plus libéraux, ils doutent de l’infaillibilité attribuée par les Anciens aux saints moines. En revanche, ils regardent le Bouddha comme un être supra mondain, transcendant. Comme les laïcs ils déifient en quelque sorte le Bouddha, pour en faire un objet de culte.

Au sein de ce groupe majoritaire des divisions se produisent dès le IIIe siècle av J.-C. De ces divisions naissent deux écoles. La première est celle qu’on peut appeler l’école du “Tout existe”; l’autre est celle où se rassemblent les partisans des Sutras, des Textes sacrés.

a) L’école du “Tout existe”, Sarvâstivâdin

Leur canon référentiel est un traité du IIe siècle av J.-C. Les tenants de cette école affirment que non seulement les dharma paraissant dans le moment présent sont réels, mais qu’ils le sont dans le passé et dans l’avenir, bien qu’ils ne soient perçus que comme agissant dans le présent.

b) L’école partisane des Textes sacrés, Sautrântika

Ses membres estiment, selon l’enseignement originel du Bouddha, que seul le présent est réel. Il n’y a pas trois modalités temporelles, comme pour les Sarvâstivâdin qui expliquaient qu’une existence en son présent est responsable en son présent des actes de l’existence passée, et que de même l’existence future est responsable des actes de l’existence présente, et ceci tout en niant la réalité du passé et de l’avenir, mais en admettant néanmoins que nos actes contiennent des germes aptes à fructifier dans une autre existence. La position est ambiguë. Le bouddhisme se présente comme une philosophie qui tente de justifier à la fois la responsabilité des actes commis au cours de l’histoire, d’une part, et la non efficience des actes du passé, d’autre part.

L’école partisane des Textes sacrés n’admet comme réels que les dharma du présent. Mais c’est en même temps attribuer à ces réalités une existence si éphémère qu’elles n’ont jamais de réalité consistante, puisque l’instant présent disparaît aussitôt qu’il est né. Une telle position prépare déjà à concevoir tous les dharma comme vides de substantialité.

MAHAYANA, le Grand Véhicule

Les enseignements du Grand Véhicule ont été révélés plus tard, à ceux qui atteignaient la maturité intellectuelle et spirituelle. Les premières traductions en chinois du mouvement Mahayana paraissent vers 150 après J.-C.

Le Mahayana ne rejette pas le Hinayana, mais prétend le dépasser, et réaliser son achèvement.

Quels sont les points essentiels du Mahayana ? Ils portent sur trois aspects : l’idéal religieux, la nature du Bouddha, et la pensée philosophique. Ces trois points le distinguent de Hinayana

a) L’idéal religieux. Le Mahayana reconnaît du mérite à celui qui sauve son prochain. Ainsi peut-il devenir bodhisatva, aspirant-Bouddha, au seuil de l’éveil. Le bodhisatva renonce à accéder au nirvâna tant qu’il reste d’autres êtres à conduire vers la délivrance. Par la compassion, en se substituant à chacun. Pour cela le bodhisatva requiert des vertus. Il doit se conduire bien, être patient, énergique, concentré, sage, et naturellement il doit être généreux. On voit ici que la figure du bodhisatva se rapproche plutôt du type chrétien du saint.

Nota : Cette grâce faite aux autres est absolument étrangère au Petit Véhicule qui fait de l’homme isolé l’ouvrier de son propre salut selon la loi inexorable du karma. L’idéal religieux des adeptes du Petit Véhicule est de parvenir à l’état de saint (arhat), de se préoccuper soi-même de trouver son salut dans l’éternel repos, le nirvâna.

b) La nature du Bouddha. Le bouddhisme du Grand Véhicule déifie le Bouddha. Souvenons-nous qu’aussitôt après sa mort le Bouddha a été l’objet d’un culte, ses reliques ont été vénérées —elles sont aussi fait l’objet de marchandages—, des statues ont été édifiées, et des lieux saints définis. Les “vies” du Bouddha se sont multipliées, embellies par des miracles. Ainsi, Le Lotus de la Bonne Loi présente Bouddha, prêchant en haut d’une montagne, entouré d’innombrables Bouddhas et de bodhisatvas; une lumière jaillit d’un globe lumineux situé entre les sourcils du Bouddha qui éclaire tout l’univers. Le Bouddha est donc ici représenté comme un être surnaturel.

Le Grand Véhicule a élaboré la doctrine des trois corps du Bouddha

- un corps créé, celui de Siddharta, qui fut seulement une apparition du corps réel du Bouddha, qui naquit, grandit, connut la faim, la soif, la vieillesse, qui s’est métamorphosé en quelque sorte. Mais ce n’est qu’une ombre du corps réel. On a affaire ici à une sorte de docétisme (1) .
- un corps qui jouit du fruit des actes méritoires accomplis au cours des existences antérieures. C’est le corps de béatitude, exonéré enfin du samsara.
- le troisième corps est appelé corps de la Loi, ou corps réel. C’est la nature parfaite du Bouddha, sa véritable réalité, qui est spirituelle, co-extensive à l’univers. Ce corps représente le Cosmos. Il est immanent aux êtres multiples du monde des phénomènes. On a ici affaire à une sorte de panthéisme.

Nota : On mesure ici toute la différence qui s’établit entre le Grand Véhicule et le Petit Véhicule, pour lequel le Bouddha Gautama n’était pas différent des autres hommes et ne prétendit pas être sauveur divin.

c) La pensée philosophique. Le Petit Véhicule s’est toujours appuyé sur un pluralisme radical d’éléments, les dharma, qui fondent le tout. Le Mahayana, au contraire, affirme que non seulement tous les êtres existants sont impermanents et irréels, mais que les dharma sont également irréels, purs produits de l’imagination, conceptions illusoires. Ainsi le Grand Véhicule affirme que toutes les parties du Bouddha prises en soi ne sont rien et que seul est réel le Grand-Tout. La véritable nature du Bouddha c’est son corps de la loi. C’est la Réalité absolue, une, éternelle, immanente au monde phénoménal des êtres temporels et multiples.
L’absolu est vide de toute détermination.

Première conséquence : Il y a une vérité supérieure, celle que possèdent les Bouddhas, et la vérité conventionnelle que possèdent les êtres voilés par l’ignorance et qui vivent dans le monde des apparences.

Deuxième conséquence : Pour le Petit Véhicule le nirvâna marque l’arrêt du samsâra et se présente donc comme quelque chose de différent du samsâra. Alors que pour les mahayanistes, le nirvâna est identique à l’inconditionné, à l’absolu, à la Réalité, et le samsâra n’est qu’une apparence.

Somme toute nous pouvons dégager les points essentiels qui distinguent le Mahayana du Hinayana :

- l’idéal de salut est universel pour le Mahayana, et non plus seulement individuel;
- une interprétation métaphysique et religieuse de la nature du Bouddha par le Mahayana remplace l’interprétation historique et éthique du Petit Véhicule;
- le monisme idéaliste du Mahayana se substitue au pluralisme réaliste de Hinayana.

Deux écoles naîtront du Grand Véhicule. Ce sont l’école des théoriciens de la voie moyenne, fondée au IIe siècle de notre ère, et l’école de “rien que la conscience”, fondée au IVe siècle.

a) La voie moyenne. Elle tend à revenir à l’enseignement originel du Bouddha. On la dit moyenne parce que le Bouddha répugnait les extrêmes (ascétisme et hédonisme par exemple). Là où notre esprit, vicié par l’ignorance et l’illusion, perçoit et conçoit une réalité, il n’y a en fait qu’un vide. Cette école est aussi appelée l’école de la Vacuité.

b) Pour la seconde école rien n’existe hors de la conscience. Cette école s’accorde avec la première pour admettre que tous les êtres ordinaires vivent dans l’illusion constante. Mais elle se distingue en tentant de substituer un substrat spirituel à ce vide absolu dont participent cependant tous les phénomènes. Le monde est une création de notre esprit qui tend à objectiver tout. C’est cette école de “rien que la conscience” qui justifie l’exercice du yoga. Elle affirme que la vérité absolue ne peut être obtenue que par l’expérience intérieure du yoga, et non par la logique conceptuelle.

Ces deux écoles du Grand Véhicule représentaient le sommet de la pensée bouddhique en Inde. Par la distinction entre la vérité supérieure et les vérités conventionnelles, elles tentaient de concilier les spéculations métaphysiques, intelligibles seulement pour une petite élite de moines, conciliantes avec les croyances et pratiques populaires qu’elles acceptaient comme des vérités d’ordre inférieur, utiles et bienfaisantes seulement pour ceux qui ne pouvaient accéder à la vérité supérieure. Mais cette attitude trop tolérante à l’égard des croyances populaires entachées de superstition et de fétichisme allait exposer le bouddhisme à tous les dangers de la contamination, et lui faire perdre peu à peu et son originalité doctrinale et sa vitalité religieuse.

Disparition du bouddhisme en Inde

Au Ve siècle le bouddhisme atteint son apogée en Inde. Mais au VIIe siècle se manifestent les premiers signes de son déclin.

Le bouddhisme commence à se métamorphoser dans la pratique et dans les principes, donnant naissance à un mélange de symbolisme magique, de rites magiques, de formules magiques, d’exercices de yoga liés à une philosophie empruntée aux deux écoles. C’est l’apparition de ce mouvement qu’on appelle le tantrisme, qui se rapproche de l’hindouisme et s’éloigne du message originel du Bouddha.

Le Petit Véhicule et le Grand Véhicule se replient, s’enferment dans des monastères. L’invasion musulmane achèvera de ruiner le bouddhisme en Inde sur le plan institutionnel au début du XIIe siècle. C’est désormais au Sri Lanka, en Thaïlande, au Cambodge et au Laos que survit le Petit Véhicule. C’est en Chine, en Corée, au Japon que s’est perpétué le bouddhisme du Grand Véhicule.



G. LEROY, le 27 mai 2008



(1) Le docétisme est un courant de pensée du IIe siècle qui niait la réalité historique du Christ.



Dimanche 18 décembre 2016

Pour certains, elle évoque une roue de chariot du fait de son contour circulaire. La Roue de Chariot fait partie d'un groupe de galaxies situées à environ 400 millions d'années-lumière de la Terre dans la constellation du Sculpteur (deux galaxies plus petites du groupe sont visibles), et en interactions complexes. Son rebord est une immense structure en anneau de plus de 100 000 années-lumière de diamètre, composé de régions de formation stellaire emplies d'étoiles massives extrêmement brillantes. Quand des galaxies entrent en collision, elles se traversent mutuellement, leurs étoiles individuelles n'entrant pas en contact. Cependant, cet anneau résulte de perturbations gravitationnelles provoquées par une plus petite galaxie traversant une plus grande, compressant le gaz et la poussière interstellaire et provoquant la propagation d'une onde de formation d'étoiles vers l'extérieur, comme les ondes générées par un caillou jeté dans l'eau.

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Image Crédit: ESA, NASA, Hubble

Traduction réalisée par : Didier Jamet > lire le texte original

Auteurs et éditeurs : Robert Nemiroff (MTU) & Jerry Bonnell (UMCP)

Représentant technique de la Nasa : Jay Norris

Un service de : ASD de NASA / GSFC & Michigan Tech. U.

HEUREUX D'ÊTRE UN GRAIN DE SABLE OU UN VENT ERRANT DE CETTE FANTASTIQUE MISSION DE MOUVEMENTS PRÉNOMMÉE CASSINI-HUYGENS. CITOYEN TIGNARD YANIS
Cassini Finds 'The Big Empty' Close to Saturn

UNE SYNTHÈSE DE LA FORME POSSESSIVE DE LA CONSCIENCE TRANQUILLE DES DESTINÉES POLITIQUES.
CITOYEN TIGNARD YANIS

Y'becca et le clans des mouettes.
Ion Propulsion: Using Spreadsheets to Model Additive Velocity Activity | NASA/JPL Edu


Sheryl Clapton https://www.facebook.com/sheryl.clapton?pnref=story
Working on my music, documenting the reduction in drought across the US since
I performed in all three Church Services on November 13 2016... 11/15 the rains began, ending the Drought
on the Western Slope of Colorado right before the New Year 1/1/2017!
The last show I had in Colorado in December I prayed the whole US would see the Drought fade away before the start of Summer 2017. God Answered my Prayers! You can see the Drought drop Significantly.....
Maps from The National Drought Mitigation Center |
University of Nebraska-Lincoln http://droughtmonitor.unl.edu/…/MapsandData…/MapService.aspx
Travailler sur ma musique, documenter la réduction de la sécheresse
à travers les États-Unis depuis que j'ai réalisé dans les trois services
de l'église le 13 novembre 2016... 11/15 les pluies ont commencé, finissant
la sécheresse sur la pente ouest du Colorado juste avant La nouvelle année 1/1/2017 !
Le dernier spectacle que j'ai eu au Colorado en décembre j'ai prié l'ensemble
de nous voir la sécheresse s'fondu avant le début de l'été 2017.
Dieu a répondu à mes prières ! Vous pouvez voir la baisse de la sécheresse.....
des cartes du centre national d'atténuation de la sécheresse | Université du Nebraska-Lincoln http://droughtmonitor.unl.edu/MapsAndData/MapsandDataServices/MapService.aspx

RAPPORT DU
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MEMBRE DE
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Message par yanis la chouette Mar 2 Mai - 16:59

Le courant de la Grande Ourse, également connu sous le nom de groupe mouvant de la Grande Ourse, association de la Grande Ourse ou encore Collinder 285, est le courant stellaire le plus proche de la Terre. Il s'agit d'une association d'étoiles partageant des caractéristiques communes telles que l'âge, la cinématique et la composition chimique. Son noyau se situe à environ 80 années-lumière de nous. Il comprend un grand nombre d'étoiles brillantes, dont la plupart des étoiles brillantes de la constellation de la Grande Ourse.

La Grande Ourse est la troisième constellation du ciel par son étendue. Elle contient le « grand chariot » ou « grande casserole », l'un des astérismes les plus connus de l'hémisphère nord. Faisant partie des 48 constellations identifiées par Ptolémée, elle est très facilement reconnaissable par la forme de casserole que composent ses sept plus brillantes étoiles. La Grande Ourse est une constellation circumpolaire pour les observateurs situés au-dessus de 41° de latitude Nord et elle ne semble jamais se coucher. En grec, le mot ours se dit arktos, qui a donné le nom d'Arctique.

Histoire
Mythologie gréco-romaine

Selon la mythologie grecque, cette constellation représenterait Callisto, une nymphe aimée de Zeus. Quand Héra, l'épouse de Zeus, découvrit leur relation, elle changea Callisto en Grande Ourse et son fils Arcas en Petite Ourse. Outragée par cette offense à son honneur, Héra demanda justice à l'Océan, et les ourses furent alors condamnées à tourner perpétuellement autour du pôle Nord, jamais autorisées à se reposer sous la mer.

Selon une autre version1, la nymphe Callisto était la fille de Lycaon, un roi d’Arcadie. Zeus l’aperçut alors qu’elle chassait en compagnie d’Artémis et il s’en éprit. Héra, jalouse, changea la jeune fille en ourse après qu’elle eut donné naissance à un fils, Arcas. L’enfant grandit, devint un homme, et un jour qu’il participait à une chasse, la déesse dirigea Callisto vers l’endroit où il se trouvait, dans l’espoir de lui voir décocher une flèche à sa mère, en toute ignorance. Mais Zeus enleva l’ourse et la plaça parmi les étoiles. Plus tard, son fils Arcas vint l’y rejoindre. Ils prirent respectivement les noms de Grande Ourse et de Petite Ourse.

Selon une autre version, Callisto était une nymphe au service d'Artémis. Elle a juré de rester vierge tout comme Artémis. Un jour, alors qu'elle cueillait des fleurs, Zeus la vit et s'éprit d'elle. Comme il savait qu'elle était vierge, il devait jouer le grand jeu. Il eut donc l'idée de prendre l'apparence de sa maîtresse et, revenue de sa promenade, elle fut étonnée par tant de besoin de tendresse. Le temps passa et la nymphe sentit son ventre grossir et, quand elle se déshabilla pour prendre un bain avec Artémis et les autres nymphes dans la mer Morte, elle vit son gros ventre et se sentit coupable de ne pas avoir remarqué tout de suite que ce n'était pas la déesse. Et quand la déesse l'aperçut, elle entra dans une rage folle et transforma Callisto en ourse avant qu'elle n'accouche. Et la déesse dit aux autres nymphes : « Tuons-la avant qu'elle ne s'échappe, elle nous servira de tapis et de dîner ! » À ces mots, la nymphe courut, poursuivie par les chasseuses. Quand la chasse fut terminée, Zeus ramassa la carcasse de l'ourse qu'il avait condamnée à l'exil et la mit au ciel. C'est là qu'elle mit au monde Arcas, qui désormais la suit tout le temps.
Europe

La Grande Ourse est à l'origine du terme « septentrional » : les Romains appelaient cette constellation septem triones c'est-à-dire « les sept bœufs de labour » qui tournent toujours autour du nord. Au Royaume-Uni, on l'appelle the Plough (la charrue), en Scandinavie, Karlavagen (le wagon de Charles, probablement Charlemagne), en Bretagne Karr kamm (chariot tordu), Karr Arzhur (le chariot du roi Arthur) ou Lost-arar (le bout de la charrue).

L'ours se dit arctos en grec, d'où le nom de cercle arctique qu'on donnait au cercle des étoiles circumpolaires toujours visibles (l'astronome Geminos assignait comme limite à ce cercle, « le pied de devant de la Grande Ourse »), et le terme Arctique qui désigne la région entourant le pôle Nord de la Terre2.
Moyen-Orient

Une version arabe raconte que la constellation représente le cercueil d'un père tiré par ses trois filles (le rectangle que forment les quatre étoiles représente son cercueil). Elles le portent depuis la nuit des temps et essaient de rattraper son assassin (La Petite Ourse). Le jour où elles attraperont l'assassin, ce sera la fin du ikhan.
Extrême-Orient (Inde, Chine, Japon)

Dans l'astronomie hindoue, on l'appelle aussi Sapta Rishi (les sept sages), et en persan, Haft Awrang (les sept trônes).

En Chine, les Prêtres taoïstes avaient pour habitude de prier les esprits et les divinités représentés par les constellations et les étoiles comme la Grande Ourse, et en astronomie chinoise, ses sept étoiles principales correspondent à l'astérisme Beidou, un des plus anciens astérismes utilisés (hormis les loges lunaires, dont l'orientation était utilisée pour suivre le cycle des saisons.

Au Japon, la Grande Ourse est nommée "Louche du Nord" 北斗 (hokutô), et dans le Japon médiéval, chacune des sept étoiles de la grande Ourse portait un nom traditionnel, noms souvent hérités eux-mêmes de la Chine ancienne :

« Pivot » 樞 (sû) désigne Dubhe (Alpha Ursae Majoris)

« Superbe jade » 璇 (sen) désigne Merak (Beta Ursae Majoris)

« Perle » 璣 (ki) désigne Phecda (Gamma Ursae Majoris)

« Autorité » 權 (ken) désigne Megrez (Delta Ursae Majoris)

« Baguette de mesure en jade » 玉衡 (gyokkô) désigne Alioth (Epsilon Ursae Majoris)

« Ouverture du yang » 開陽 (kaiyô) désigne Mizar (Zeta Ursae Majoris)

Enfin, Alkaid (Eta Ursae Majoris) porte à elle seule plusieurs noms traditionnels : « Sabre » 劍 (ken) (forme abrégée de « Extrémité du sabre » 劍先 (ken saki) ), « Lumière scintillante » 搖光 (yôkô), ou encore « Etoile de la défaite militaire » 破軍星 (hagun sei), car se diriger en direction de cette étoile était censé être de mauvais augure pour une armée3.
Amérique du Nord

Certains Indiens d'Amérique du Nord (Algonquins, Micmacs, Narragansett, Cherokees) considèrent aussi ce groupe d'étoiles comme une ourse poursuivie par trois chasseurs. Il semblerait que la Grande Ourse ait été liée au mythe d'une chasse cosmique depuis le Paléolithique supérieur au moins, ce qui expliquerait la présence de cette croyance à la fois en Eurasie et en Amérique du Nord. Le proto-récit aurait pris la forme d'un cervidé poursuivi jusqu'au ciel par un chasseur, et s'y transformant en constellation4 .

Aux États-Unis, son surnom actuel est the Big Dipper (la grande cuillère).
Observation des étoiles
Constellation Grande Ourse
Visibilité nocturne de la constellation.

La Grande Ourse est une des constellations les plus connues, une de celles que l'on apprend généralement à reconnaître en premier dans l'hémisphère nord. Sept étoiles ressortent nettement parmi les autres et forment le Chariot (ou la Casserole). Cette formation en chariot est visible toute l'année dans les villes situées au-dessus de 40° de latitude nord ; à titre indicatif New York, Rome et Pékin sont très proches de cette latitude. Pour les villes situées plus au sud, le Chariot disparaît sous l'horizon pendant l'automne.
Guide pour déterminer l'étoile polaire et α Bootis (Arcturus) à partir de la Grande Ourse
Repérage de la constellation

La « grande casserole » se repère par observation directe. Dubhe (α UMa), Merak (β UMa), Phecda (γ UMa), Megrez (δ UMa), Alioth (ε UMa), Mizar (ζ UMa) et Alkaid (η UMa) forment l'un des astérismes les plus connus : le « Chariot » ou la « Casserole » (ou parfois la « Cuillère ») de la Grande Ourse. Cet astérisme est tellement caractéristique et brillant que Johann Bayer partit du bout (Dubhe) et le remonta (Alkaid) pour désigner les étoiles de la constellation, au lieu de les classer par magnitude comme il avait l'usage de le faire.

Forme de la constellation

Un autre astérisme provient de la culture arabe. Il s'agit des « sauts de la gazelle », une série de trois paires d'étoiles :

Alula Borealis (ν UMa) et Alula Australis (ξ UMa), le « premier saut » ;
Tania Borealis (λ UMa) et Tania Australis (μ UMa), le « deuxième saut » ;
Talitha Borealis (ι UMa) et Talitha Australis (κ UMa), le « troisième saut ».

Ces étoiles se trouvent le long de la frontière sud-ouest de la constellation, les « orteils » de l'Ourse.
Mizar et Alcor

Mizar (ζ UMa) est l'étoile du milieu dans la série des trois qui forment le « manche » de la casserole. Elle est connue pour posséder un compagnon — Alcor (80 UMa) — qui est discernable à l'œil nu (on peut le deviner sur l'illustration). Pouvoir les distinguer était d'ailleurs un défi traditionnel d'acuité de vision dans plusieurs cultures, Gengis Khan en aurait fait l'un des critères de sélection de ses archers5.
La Grande Ourse telle que dessinée par Johannes Hevelius au XVIIe siècle.
Repérages à partir de la constellation

Ces étoiles particulièrement visibles sont utiles pour trouver d'autres étoiles importantes, le grand chariot jouant le rôle d'un véritable poteau indicateur céleste.

Une méthode très connue permet de déterminer l'emplacement de l'étoile polaire (α Ursae Minoris) : en traçant la ligne des Gardes de la Grande Ourse, prolongée dans le sens Merak-Dubhe d'une distance égale environ à cinq fois la distance entre ces deux étoiles, on tombe sur l'Étoile polaire après une trentaine de degrés.
Dans l'autre sens, en prolongeant la ligne de Dubhe à Merac, cet alignement passe d'abord par ψ UMa après ~10°, puis par ν UMa (premier saut de la Gazelle, et patte avant de l'Ourse) après encore ~10°, et après un dernier saut de ~10° on tombe sur Zosma (δ Leo) (visible sur l'illustration). La paire d'étoiles qui forme la patte avant est pratiquement dans cet alignement, ce qui permet de confirmer son identification.
Si l'on part du bord intérieur de la casserole, on peut suivre l'alignement Megrez (δ UMa) Phecda (γ UMa). Cet alignement passe également par ψ UMa après ~10°, puis après ~15° sur une étoile plus faible entre les deux premiers sauts de gazelle, qui est Praecipua (46 Leonis Minoris). En continuant cet alignement on tombe dans le Lion), d'abord sur γ Leo (visible sur l'illustration) et dans son prolongement sur Régulus, après un parcours total de ~45°.
Dans l'autre sens, le même alignement Phecda (γ UMa) Megrez (δ UMa) traverse les gardiennes de la Petite Ourse, puis les pieds du Dragon, et arrive finalement dans l'axe des ailes du Cygne.
Une autre méthode de repérage très connue consiste à suivre la courbe de la queue de la casserole en tournant à gauche suivant un arc de cercle vers α Bootis (Arcturus), puis de continuer sur la même distance et avec la même courbure jusqu'à α Virginis (Spica).
Dans l'autre sens, la diagonale de la casserole qui passe par Megrez (δ UMa) et Merak (β UMa) se prolonge à travers θ UMa et la paire d'étoiles qui marque le troisième « saut de la Gazelle » (ι et κ UMa), et l'extrémité de la constellation. Au-delà, dans le même alignement, on tombe sur une petite étoile du Lynx (sans intérêt particulier), et après ~30° dans le même prolongement on tombe sur Castor et Pollux (un peu à droite de l'axe), des Gémeaux, et toujours dans le même alignement Rigel puis Bételgeuse de la constellation d'Orion.
Le « dos » de la Grande Ourse forme un alignement entre Megrez (δ UMa) et Dubhe (α UMa), qui se prolonge à travers 23 UMa et ο UMa (extrémité de la constellation, sur la « fesse » de l'Ourse). Cet alignement se prolonge à travers le Lynx sur une trentaine de degrés pour tomber sur Capella du Cocher.
Dans l'autre sens, l'alignement du « dos » de Dubhe (α UMa) à Megrez (δ UMa) passe par Alkaid (η UMa), le « nez » de l'Ourse, traverse la tête du Bouvier et permet de repérer Gemma dans la Couronne boréale.
Si l'on prolonge l'axe Phecda-Dubhe en reportant la même distance, on tombe juste en dessous des deux galaxies M81 et M82 (pas toujours facile à trouver autrement).

Étoiles principales
Liste d'étoiles de la Grande Ourse
Article détaillé : Liste d'étoiles de la Grande Ourse.
Alioth (ε Ursae Majoris)
Article détaillé : Alioth.

Alioth (ε UMa), vers le milieu de la queue du « chariot », est l'étoile la plus brillante de la constellation de la Grande Ourse et la 34e de la voute céleste.

Alioth est une étoile blanche distante de 81 années-lumière, environ quatre fois plus grande que le Soleil et trois fois plus massive. Son type spectral indique qu'il s'agit d'une étoile particulière (A0p) : elle présente certaines régions de son atmosphère enrichies en certains éléments (oxygène, europium, chrome, etc.) tandis qu'ils sont en déficit dans d'autres zones. Alioth est classée dans la catégorie des étoiles variables de type α2 Canum Venaticorun, dont α2 Canum Venaticorum, ou Cor Caroli, en est en effet le prototype).
Dubhé (α Ursae Majoris)
Article détaillé : Dubhé.

Dubhé (α UMa), la deuxième étoile de la constellation, est une supergéante orange, environ 30 fois plus grande que le Soleil. C'est également une étoile double car elle possède un compagnon distant de vingt-trois ua qui orbite autour d'elle en quarante-quatre ans. Plus loin, à 9 000 ua, se trouve un autre système binaire.
Mizar (ζ Ursae Majoris)
Article détaillé : Mizar.

Mizar (sans Alcor) est un système stellaire complexe de quatre étoiles : deux couples d'étoiles (l'un orbitant en vingt jours et demi, l'autre en cent-quatre-vingt jours) tournent l'un autour de l'autre. Elle tient une place de tout premier rang dans l'histoire des étoiles doubles : Mizar avec son cavalier Alcor est une binaire visuelle connue depuis extrêmement longtemps [réf. nécessaire]. C'est aussi la première étoile double télescopique découverte, (Mizar A et B, découverte par Giovanni Riccioli en 1650), et la première double photographiée (par G. P. Bond en 1857), et Mizar Aa et Ab, la première binaire spectroscopique (annonce faite par Edward Charles Pickering en 1889).
Autres étoiles

Merak, Phecda, Megrez, Alioth et Mizar, toutes les cinq des étoiles chaudes de classe A, font partie d'un groupe d'étoiles distant d'environ quatre-vingt années-lumière et se déplacent de concert dans l'espace. Ce groupe d'étoiles s'appelle le courant d'étoiles de la Grande Ourse
Objets célestes

Plusieurs galaxies se trouvent dans la Grande Ourse, dont la paire M81 (l'une des plus brillantes galaxies du ciel) et M82 au-dessus de la « tête » de l'Ourse, M101, une belle galaxie spirale au nord-ouest d'Alkaid (η UMa) et les galaxies spirales M108 et M109. La constellation contient environ cinquante galaxies, dont la plupart ont une magnitude supérieure à 10, et ne sont donc pas visibles sans instrument.

On y trouve également la nébuleuse planétaire M97.
Notes et références

↑ Ovide, Métamorphoses, II, 409-530. [archive]
↑ Béatrice Bakhouche, Les textes latins d'astronomie: un maillon dans la chaîne du savoir, Éditions Peeters, 1996, p. 129
↑ Le « Bansenshūkai », écrit en 1676 par le maître ninja Fujibayashi Yasutake, consacre plusieurs passages à ces étoiles, et montre une représentation traditionnelle de la Grande Ourse au centre de la voûte céleste, dans son cahier 8, volume 17, consacré à l’astronomie et à la météorologie (Traduction d’Axel Mazuer)
↑ d'Huy Julien, Un ours dans les étoiles: recherche phylogénétique sur un mythe préhistorique [archive], Préhistoire du sud-ouest, 20 (1), 2012: 91-106; A Cosmic Hunt in the Berber sky : a phylogenetic reconstruction of Palaeolithic mythology [archive], Les Cahiers de l'AARS, 15, 2012.
↑ Astrodéfis, Éditions Publibook, 2008, p. 113

Le drapeau de l'Alaska est le drapeau officiel de l'État américain de l'Alaska. Il se compose de huit étoiles couleur or qui représentent le « grand chariot » de la Grande Ourse et l'étoile polaire, sur un fond bleu foncé1.

Il fut dessiné en 1927 par Benny Benson, un garçon de 13 ans qui vivait alors dans un orphelinat de Seward, pour un concours destiné à créer un drapeau pour le territoire de l'Alaska. Le dessin de Benson a été choisi parmi plus de 700 dessins d'écoliers dans tout l'Alaska. La plupart des autres dessins étaient des variations sur le sceau du territoire : soleil de minuit, ours polaire, aurores boréales, tamis de chercheur d'or. Pour le choix de son drapeau, Benny Benson reçut une récompense de 1 000 dollars et une montre gravée. Benson s'est inspiré du ciel nocturne pour trouver les symboles du drapeau qu'il a dessiné, et il soumit cette description avec son dessin :

« Le champ bleu représente le ciel de l'Alaska et le myosotis, fleur de l'Alaska. L'étoile polaire représente le futur État de l'Alaska, l'État de l'Union le plus au nord. La Grande Ourse symbolise la force. »

La législature de l'Alaska a adopté le dessin de Benny Benson comme drapeau officiel du Territoire de l'Alaska le 2 mai 1927. Le tout premier drapeau basé sur le dessin de Benny, conçu avec de la soie bleue et des étoiles dorées, a flotté le 9 juillet 1927. Il est resté le drapeau de l'Alaska lorsque l'Alaska devint le 49e État américain, en 1959.

Les symboles du drapeau sont décrits dans la chanson Alaska's Flag, écrite par Marie Drake et mise en musique par Elinor Dusenbury.

Découverte

Toutes les étoiles du courant de la Grande Ourse occupent la même région de la Voie lactée et se déplacent à des vitesses similaires, dans la même direction. Elles possèdent une métallicité voisine et approximativement le même âge. Ces points de convergence suggèrent que ces étoiles partagent une origine commune.

D'après l'âge de ces composantes, on pense que le courant de la Grande Ourse est un ancien amas ouvert. Il se serait formé à partir d'une nébuleuse protostellaire il y a environ 500 millions d'années, ce qui est relativement jeune. Les étoiles de l'amas se sont ensuite progressivement dispersées sous l'action des forces de marée et le groupe occupe aujourd'hui une région de l'espace mesurant approximativement 30 années-lumière de large sur 18.

Le courant de la Grande Ourse a été découvert en 1868 par Richard A. Proctor1, qui remarqua qu'à l'exception de Dubhe et Alkaid, les étoiles de la Grande Ourse possèdent un mouvement propre qui les fait toutes se diriger vers un même point situé dans le Sagittaire. Ainsi, à la différence de la plupart des autres constellations et astérismes, la Grande Ourse est constituée en grande partie d'étoiles étroitement liées les unes aux autres.
Membres du groupe

Le mouvement des étoiles dans l'espace est le principal critère pour déterminer si une étoile est un membre ou non du courant de la Grande Ourse. Il est nécessaire de connaître le mouvement propre des étoiles ainsi que leur vitesse radiale et leur parallaxe pour caractériser le mouvement de ces étoiles. Le satellite Hipparcos a permis en 2003 d'améliorer nettement l'estimation du mouvement propre et de la parallaxe des étoiles situées au voisinage du Soleil2. Une fois que la distance et la magnitude apparente des étoiles sont connues, on en déduit leur magnitude absolue, et ainsi leur âge. Les étoiles appartenant au courant de la Grande Ourse apparaissent alors partager un âge commun de 500 millions d'années.
Membres du noyau

Le noyau du courant de la Grande Ourse est constitué de 14 étoiles dont 13 appartiennent à la constellation de la Grande Ourse et la quatorzième à la constellation voisine des Chiens de chasse.

37 Ursae Majoris (HD 91480)
Beta Ursae Majoris (Merak) (HD 95418)
Gamma Ursae Majoris (Phecda) (HD 103287)
Delta Ursae Majoris (Megrez) (HD 106591)
HD 109011
HD 110463
Epsilon Ursae Majoris (Alioth) (HD 112185)
78 Ursae Majoris A (HD 113139A)
Gliese 503.2 (HD 115043)
Zeta Ursae Majoris (Mizar) A (HD 116656)
Zeta Ursae Majoris (Mizar) B (HD 116657)
80 Ursae Majoris (Alcor) (HD 116842)
HD 109647 (dans les Chiens de chasse)

Membres périphériques

D'autres étoiles appartiennent au courant de la Grande Ourse mais elles sont dispersées plus largement dans la voûte céleste (de Céphée au Triangle austral). Seules les étoiles possédant une désignation de Bayer ou une désignation de Flamsteed sont listées ci-dessous :

Delta Aquarii
Beta Aurigae (Menkalinan)
Zeta Bootis
18 Bootis
Chi Ceti
Zeta Crateris
29 Comae Berenices
Alpha Coronae Borealis (Alphecca)
59 Draconis
21 Leonis Minoris
Gamma Leporis
16 Lyrae
Gamma Microscopii
Chi1 Orionis
89 Piscium
Beta Serpentis
Tau6 Serpentis
Omega Serpentis
6 Sextantis
66 Tauri
Zeta Trianguli Australis
Pi1 Ursae Majoris
41 Virginis

Attributions

Pendant longtemps, on a pensé que la brillante étoile Sirius appartenait à ce groupe, mais les recherches de 2003 effectuées par Jeremy King suggèrent que Sirius est trop jeune pour en être un membre à part entière2.

Notre Soleil lui-même est situé à la périphérie de ce groupe, mais il n'en est pas pour autant un membre, car son âge (4,6 milliards d’années environ) le rend en effet bien trop vieux pour qu'il puisse en faire partie. Notre Soleil parcourt en solitaire une orbite de 250 millions d'années autour du centre galactique, si bien que dans 40 millions d'années, il ne sera plus situé dans le voisinage des étoiles du courant de la Grande Ourse.
Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ursa Major Moving Group » (voir la liste des auteurs).

↑ Mary Proctor, Everyman's astronomy, The Scientific Book Club, 1939, p. 64 [archive].
↑ a et b (en) Jeremy R. King, Adam R. Villarreal, David R. Soderblom, Austin F. Gulliver et Saul J. Adelman, « Stellar Kinematic Groups II - A Reexamination of the Membership, Activity, and Age of the Ursa Major Group », The Astronomical Journal, vol. 125, no 4,‎ avril 2003, p. 1980–2017 (DOI 10.1086/368241).

RAPPORT DE
Y'becca

yanis la chouette

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Message par yanis la chouette Ven 5 Mai - 11:10

News | May 4, 2017
NASA Rover Samples Active
Linear Dune on Mars

NASA Rover Samples Active Linear Dune on Mars
This view from the Mast Camera (Mastcam)
on NASA's Curiosity Mars rover shows two scales of ripples,
plus other textures, in an area where the mission examined
a linear-shaped dune in the Bagnold dune field on lower Mount
Sharp in March and April 2017.
Image Credit:NASA/JPL-Caltech/MSSS

As it drives uphill from a band of rippled sand dunes,
NASA's Curiosity Mars rover is toting a fistful of dark sand
for onboard analysis that will complete
the rover's investigation of those dunes.

From early February to early April,
the rover examined four sites near a linear dune
for comparison with what it found in late 2015
and early 2016 during its investigation
of crescent-shaped dunes.
This two-phase campaign is
the first close-up study of active dunes
anywhere other than Earth.

Among the questions this Martian dune campaign
is addressing is how winds shape dunes
that are relatively close together,
on the same side of the same mountain,
into different patterns.
Others include whether Martian winds sort grains
of sand in ways that affect the distribution
of mineral compositions, which would have implications
for studies of Martian sandstones.

"At these linear dunes, the wind regime is more complicated
than at the crescent dunes we studied earlier,"
said Mathieu Lapotre of Caltech, in Pasadena,
California, who helped lead the Curiosity science
team's planning for the dune campaign.
"There seems to be more contribution from the wind coming
down the slope of the mountain here compared
with the crescent dunes farther north."

The linear dunes lie uphill and about a mile (about 1.6 kilometers)
south from the crescent dunes. Both study locations are part
of a dark-sand swath called the Bagnold Dunes,
which stretches several miles in length.
This dune field lines the northwestern flank
of Mount Sharp, the layered mountain
that Curiosity is climbing.

"There was another key difference between the first
and second phases of our dune campaign, besides
the shape of the dunes," Lapotre said.
"We were at the crescent dunes during the low-wind season
of the Martian year and at the linear dunes during
the high-wind season. We got to see a lot more movement
of grains and ripples at the linear dunes."

To assess wind strength and direction, the rover team
now uses change-detection pairs of images taken
at different times to check for movement of sand grains.
The wind-sensing capability of the Curiosity's Rover
Environmental Monitoring Station (REMS)
is no longer available, though that instrument still
returns other Mars-weather data daily, such as
temperatures, humidity and pressure.
Two of the six wind sensors on the rover's mast
were found to be inoperable upon landing
on Mars in 2012. The remainder provided wind
information throughout the rover's prime mission
and first two-year extended mission.

A sample of sand that Curiosity scooped up from
a linear dune is in the sample-handling device
at the end of the rover's arm. One portion has been
analyzed in the Sample Analysis at Mars (SAM)
instrument inside the rover. The science team plans
to deliver additional sample portions to SAM and
to the rover's Chemistry and Mineralogy (CheMin)
instrument.

One factor in choosing to drive farther uphill before
finishing analysis of the scooped sand is the status
of Curiosity's rock-sampling drill, which has not been
used on a rock since a problem with
the drill feed mechanism appeared five months ago.
Engineers are assessing how the use of vibration
to deliver samples may affect the drill feed mechanism,
which is used to move the drill bit forward
and backwards. In addition, high winds
at the linear-dunes location were complicating
the process of pouring sample material
into the entry ports for the laboratory instruments.

"A balky brake appears to be affecting drill feed mechanism
performance," said Curiosity Deputy Project
Manager Steven Lee, of NASA's Jet Propulsion Laboratory,
Pasadena, California. "In some cases, vibration
has been observed to change feed effectiveness,
so we're proceeding cautiously until we better
understand the behavior. In the meantime,
the engineering team is developing several methods
to improve feed reliability."

Curiosity landed near Mount Sharp in August 2012.
It reached the base of the mountain in 2014
after successfully finding evidence on the surrounding plains
that ancient Martian lakes offered conditions
that would have been favorable for microbes
if Mars has ever hosted life. Rock layers forming
the base of Mount Sharp accumulated as sediment
within ancient lakes billions of years ago.

On Mount Sharp, Curiosity is investigating how and
when the ancient habitable conditions known
from the mission's earlier findings evolved
into drier conditions that were less favorable
for life. For more information about Curiosity, visit:

http://mars.jpl.nasa.gov/msl

News Media Contact
Guy Webster / Andrew Good
Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, Calif.
818-354-6278 / 818-393-2433
guy.webster@jpl.nasa.gov / andrew.c.good@jpl.nasa.gov

Robert Perkins
Caltech, Pasadena, Calif.
626-395-1862 / 6626-658-1053
rperkins@caltech.edu

Laurie Cantillo / Dwayne Brown
NASA Headquarters, Washington
202-358-1077 / 202-358-1726
laura.l.cantillo@nasa.gov / dwayne.c.brown@nasa.gov

------------------------------------

AIRS: 15 Years of Seeing What's in the Air

A visualization of AIRS measurements of water vapor
in a storm near Southern California. AIRS' 3D maps
of the atmosphere improve weather forecasts worldwide.
Credit: NASA
› Larger view

Accurate weather forecasts save lives.
NASA's Atmospheric Infrared Sounder (AIRS) instrument,
launched on this date 15 years ago on NASA's Aqua satellite,
significantly increased weather forecasting accuracy
within a couple of years by providing extraordinary
three-dimensional maps of clouds, air temperature
and water vapor throughout
the atmosphere's weather-making layer.
Fifteen years later, AIRS continues
to be a valuable asset for forecasters worldwide,
sending 7 billion observations streaming
into forecasting centers every day.

Besides contributing to better forecasts,
AIRS maps greenhouse gases, tracks volcanic
emissions and smoke from wildfires, measures noxious
compounds like ammonia, and indicates regions
that may be heading for a drought. Have you been
wondering how the ozone hole over Antarctica is healing?
AIRS observes that too.

These benefits come because AIRS sees many
more wavelengths of infrared radiation in the atmosphere,
and makes vastly more observations per day,
than the observing systems that were previously available.
Before AIRS launched, weather balloons provided
the most significant weather observations.
Previous infrared satellite instruments observed using
about two dozen broad "channels" that averaged many
wavelengths together. This reduced their ability to detect
important vertical structure. Traditional weather balloons produce
only a few thousand soundings (atmospheric vertical profiles)
of temperature and water vapor a day, almost entirely
over land. AIRS observes 100 times more wavelengths
than the earlier instruments and produces close
to 3 million soundings a day, covering 85 percent of the globe.

AIRS observes 2,378 wavelengths of heat radiation
in the air below the satellite. "Having more wavelengths
allows us to get finer vertical structure, and that gives us
a much sharper picture of the atmosphere,"
explained AIRS Project Scientist Eric Fetzer
of NASA's Jet Propulsion Laboratory in Pasadena,
California. Weather occurs in the troposphere,
7 to 12 miles high (11 to 19 kilometers).
Most of the infrared radiation observed
by AIRS also originates in the troposphere.

AIRS was widely recognized as a great advance very quickly.
Only three years after its launch, former National Oceanic
and Atmospheric Administration (NOAA)
Administrator Conrad Lautenbacher said AIRS provided
"the most significant increase in forecast improvement
[in our time] of any single instrument."

In the Beginning

AIRS was the brainchild of NASA scientist Moustafa Chahine. In the 1960s,
Chahine and colleagues first conceived the idea of improving weather
forecasting by using a hyperspectral instrument -- one
that breaks infrared and visible radiation into hundreds
or thousands of wavelength bands. He flew some experimental
prototypes as early as the 1970s, but AIRS did not come
to fruition until advances in miniaturization made it possible
to build an instrument with the needed capability
that wasn't too heavy and bulky to launch.
Chahine, who died in 2011, became the first AIRS Science Team leader.

The instrument was built by BAE Systems, now located in Nashua,
New Hampshire, under the direction of JPL.
It is one of six instruments flying on the Aqua satellite
in the A-Train satellite constellation.
With a planned mission life of five years, it is still going strong
at 15 and is expected to last until Aqua runs out of fuel in 2022.

The value of AIRS to weather forecasting was quantified
in several experiments by forecasting centers worldwide.
In particular, the European Centre
for Medium Range Weather Forecasts (ECMWF)
has investigated in detail the impact on forecasts
of different observational systems. "ECMWF studies
have shown that in many circumstances, AIRS
is responsible for reducing forecast errors
by more than 10 percent. This is the largest forecast
improvement of any single satellite instrument
of the 2000s," said Joao Teixeira of JPL,
the AIRS Science Team leader.

Seeing More than Weather

Scientists always knew that AIRS' measurements
contained information beyond what meteorologists need
for weather forecasting. The spectral wavelengths
it sees include parts of the electromagnetic spectrum
that are important for studying climate.
Carbon dioxide and other atmospheric trace gases
leave their signatures in the measurements.
Chahine later commented, "The information is all there
in the spectra. We just had to figure out how to extract it."

In the mid- to late 2000s, the AIRS project team turned
to that challenge. In 2008, under Chahine's leadership,
they published the first-ever global satellite maps of carbon
dioxide in the mid-troposphere. These measurements showed f
or the first time that the most important human-produced
greenhouse gas was not evenly mixed throughout
the global atmosphere, as researchers had thought,
but varied by as much as 1 percent
(2 to 4 molecules of carbon dioxide out of every million
molecules of the atmosphere).

Since then, more and more information has been extracted
from the AIRS spectra. The team now also produces data sets
for methane, carbon monoxide, ozone, sulfur dioxide and dust,
an important influence on how much radiation reaches Earth from
the sun and how much escapes from Earth to space. Researchers
have used these new data sets, and also the original
AIRS temperature, cloud and water data sets,
for many discoveries. To name a few recent findings:

• A 2015 study showed that AIRS' measurements of relative
humidity near Earth's surface show promise in detecting
the onset of drought almost two months ahead
of other indicators.

• In 2013, researchers used AIRS' data record to find
18 global hot spots for atmospheric gravity waves --
up-and-down ripples that may form in
the atmosphere above something that disturbs air flow,
such as a thunderstorm updraft or a mountain range.
This new record of where and when disturbances regularly
create gravity waves is valuable for improving weather
and climate forecasts.

• Global warming increases the amount of water vapor
in the atmosphere, which in turn warms
the atmosphere even further. This kind of self-feeding process
is called a positive feedback loop. Climate scientists had long
theorized that this feedback might double the warming
from increases in carbon dioxide. AIRS' temperature
and humidity data allowed them
to confirm this hypothesis for the first time.

AIRS' Legacy

Due to its resounding success, AIRS is no longer one
of a kind. "The mission has demonstrated a measurement
approach that will be used by operational agencies
for the foreseeable future," said AIRS Project Manager
Tom Pagano of JPL. Already, there are three other
hyperspectral sounders in orbit: the Cross-track Infrared Sounder
(CrIS) on the NASA/NOAA Suomi National Polar-orbiting Partnership
(Suomi-NPP), and two Infrared Atmospheric Sounding Interferometer
(IASI) instruments on EUMETSAT's Metop-A and -B satellites.
Additional sounders are planned for launch into the 2030s.

Together, these hyperspectral instruments will create a record
of highly accurate measurements of our atmosphere that will be
many decades long. That will add one more benefit to AIRS' legacy:
the potential for improving understanding of the climate
of today and the future.

News Media Contact
Alan Buis
Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, California
818-354-0474
Alan.Buis@jpl.nasa.gov

Written by Carol Rasmussen
NASA's Earth Science News Team

2017-131

yanis la chouette

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