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LES BALEINES, LES VICTIMES ET LES BARBARIES DES FINANCES

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LES BALEINES, LES VICTIMES ET LES BARBARIES DES FINANCES Empty LES BALEINES, LES VICTIMES ET LES BARBARIES DES FINANCES

Message par yanis la chouette Sam 13 Mai - 12:02

Rémunération de la finance
La finance est d'une certaine manière un service rendu. La question est ouverte -
et largement débattue- quant à la rémunération de ce service.
Sur un plan "opérationnel", l'idée d'indemnité est censée rétribuer différents éléments :
- l'aptitude à concilier les exigences des offreurs et des demandeurs de capitaux -
l'aptitude à décider et opérer des placements ou capitaux afin d'en obtenir la valeur
financière la plus grande, pour un niveau de risque approprié
Dans une perspective plus large, il convient de trouver des outils
d'optimisation des flux financiers capables de prendre en compte
la complexité et la variété des situations :
biais de la finance comportementale, prise en compte
des intérêts divergents des parties prenantes, rationalité limitée…

AINSI... AINSI... AINSI...

Le Docteur Pastene adore son travail de vivisecteur de baleines,
et se sent injustement accusé par des gens qui se soucient
de la protection des baleines. « Je suis si fatigué quand
je lis les articles partiaux des journaux occidentaux chaque année
à cette période, » dit le Dr Pastene. « Il est temps que quelqu’un
dise la vérité, » insiste t’il.


Ce Chilien pervers triturateur de fœtus supervise neuf autres scientifiques
criminels de guerre employés par le CRI pour fabriquer de la crédibilité
pour la pseudo justification scientifique du massacre en masse
des baleines par les Japonais. L’institut est une organisation bizarre
située de façon fort appropriée près du plus grand marché de produits
de la mer du monde à Tsukiji.


Selon le Dr. Pastene, les baleines doivent mourir pour pouvoir
être sauvées. « Nous devons comprendre la structure du troupeau, »
dit le Dr Pastene, « leurs mouvements, ce que les animaux mangent,
et comment ils sont affectés par la pollution, et nous devons comprendre l
a compétition entre les espèces différentes ». On se demande
comment les baleines ont survécu avant que les Japonais
ne commencent leurs mortels programmes de recherche.


Le Dr. Pastene aime particulièrement étudier les ovaires des baleines
pour vérifier le niveau de maturité des femelles. Bien sûr, cela signifie
qu’elles ne deviendront jamais plus matures et qu’elles n’auront pas
non plus d’autres bébés. En général, 25% des femelles tuées
sont pleines, ce qui signifie que le nombre réel de baleines
tuées est de 25 % supérieur au nombre déclaré. « Et nous devons tuer
des baleines pour savoir ce qu’elles mangent, » estime le Dr. Pastene.
On se demande combien de baleines supplémentaires seront tuées
pour découvrir ce que nous savons déjà qu’elles mangent.
Après 12.000 baleines massacrées, on pourrait penser que
ces « scientifiques » auraient une idée sur la question.


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« Massacre de baleines à bosse »




« Nous devons tuer des Mégaptères (baleine à bosse) pour déterminer
si leur nombre grandissant a un effet pervers sur la population
de rorquals nains, » dit le Dr. Pastene. « Nos recherches
montrent que le nombre de baleines à bosse est en augmentation rapide,’
dit Hideki Moronuki, baleinier en chef de l’Agence de Pêche.
« Prélever 50 baleines à bosse sur une population
de plusieurs dizaines de milliers n’aura pas d’impact significatif ».


Je parierais qu’enlever 10 scientifiques travaillant au CRI n’aurait aussi
absolument aucun impact sur la qualité de la science que ces bouchers
essaient de vendre. Le fait est qu’aucun n’a jamais fait de publication
scientifique révisée par leurs pairs sur leur
« recherche ». Aucun n’a de crédibilité dans les cercles scientifiques.
Ils sont simplement des biologistes à louer pour le plus gros investisseur
qui se présente, en d’autres mots, ce que j’appelle des « biostitués »
(NDT : "biostitutes" dans le texte anglais, à rapprocher d
u mot "prostitute" signifiant prostituée. »).
De façon plus exacte, le Dr Pastene souligne que
le principal but de leur travail est d’obtenir des informations
scientifiques qui permettront une « utilisation rationnelle
des troupeaux dans le futur ». Ce que cela veut dire,
c’est que le Japon tue des baleines pour justifier plus
de massacres de baleines.


Certains scientifiques véritables ne peuvent plus digérer de
telles diatribes pseudo scientifiques. L’un d’eux est Toshio Kasuya ,
professeur à la retraite qui travaillait pour le programme baleinier
de l’Agence de Pêche dans les années 80. Il a dénoncé
le programme de « recherche » de ses anciens collègues.
« Sans les subsides générés par la vente de la viande,
l’organisation baleinière qui entreprend ce programme
de recherche cautionné par le gouvernement, serait incapable
de poursuivre ses opérations, et les armateurs qui fournissent
la flotte de navires au programme ne serait pas capable d’avoir
un retour sur investissement pour la construction de navires baleiniers, »
écrivit-il dans un journal. « Ce n’est rien d’autre
qu’une activité économique. Cela ne laisse aucune place
aux chercheurs pour faire de la recherche basée
sur leurs propres idées. » De façon plus controversée,
il dit que l’on demanda aux scientifiques dans les années 80,
de manipuler les quotas de baleines nécessaires à la recherche
pour assurer la pérennité du programme aussi longtemps
que possible. « Je regrette beaucoup mon rôle dans la mise
en place de cette recherche illégale sur les baleines ».


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« Des milliers de baleines, espèces protégées,

massacrées en 20 ans »



Depuis 1986, l’année où le moratoire commercial fut établi, le Japon
a tué plus de 12 000 Rorquals nains et baleines de Bryde, et
a l’intention d’en tuer des milliers d’autres au nom de
la recherche scientifique. Pour comparaison, le Japon a tué
seulement 840 baleines au nom de cette même recherche
entre 1954 et 1986. La véritable recherche a lieu
dans le domaine du développement du produit et du marketing.
La viande de baleine devient plus facilement disponible
dans les supermarchés japonais et fait partie du menu
de la chaîne Tsubohachi izakaya. En 2005, Kushiro,
une petite ville sur l’île d’Hokkaido, a lancé un programme
pour servir de la viande de baleine dans les cantines scolaires,
malgré les concentrations de mercure dangereusement élevées
contenues dans la viande de baleine. Quand bien même ils tourneraient
et retourneraient le mensonge, il est un fait que la chasse scientifique
à la baleine est un miroir aux alouettes pour justifier le massacre
continu de certaines des créatures les plus intelligentes,
socialement complexes, et belles de cette planète. Plus important :
c’est illégal. C’est une violation des lois internationales de protection
de l’environnement que de tuer des baleines dont l’espèce
est menacée dans un sanctuaire baleinier, en violation d’un moratoire
mondial sur la chasse commerciale à la baleine.

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« Une chasse à la baleine hors la loi »


Le Dr. Luis Pastene est aussi un criminel parce qu’il travaille
avec des matériaux obtenus illégalement par des opérations
hors la loi de chasse à la baleine, contre des espèces menacées
massacrées dans un sanctuaire. Le type de sa recherche mortelle
est le genre de « science » qui aurait dû disparaître complètement
avec le XXème siècle. La seule différence entre le Dr. Pastene
et le Dr. Joseph Mengele est que le vivisecteur nazi faisait
ses expériences sur des êtres humains, et qu’il fait
les expériences sur des baleines. La mentalité odieuse
qui permet un tel comportement est la même
pour les deux hommes. Il est de notoriété publique
qu’après la 2ème guerre mondiale, nombre de nazis ont fuit
en Argentine et au Chili. Je pense qu’un peu de recherche
doit être fait sur l’arbre généalogique de Luis Pastene
pour savoir si son comportement criminel aberrant est acquis ou génétique.

Capitaine Paul Watson

source:http://www.sosgrandbleu.asso.fr/jour/actualites/islandeb/islandeb1.htm



Tribute to SEA SHEPHERD...




Cruel chasse à la baleine

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L’Islande intensifie la

chasse à la baleine


L'Islande, qui avait repris en 2006 la chasse commerciale à la baleine, va intensifier
cette activité controversée, avec des quotas de prises annuelles multipliés
par plus de six pour les cinq prochaines années.


« Le quota de prises est fixé sur recommandation de l'Institut de recherche marine",
a déclaré à l'AFP le ministre démissionnaire de la pêche et de l'agriculture,
Einar K. Gudfinnsson, précisant que dans son dernier rapport, celui-ci suggérait
des prises allant jusqu'à 150 rorquals communs et 100 baleines de Minke
(ou petits rorquals, une des plus petites baleines, (ndlr). "J'ai toujours souligné que
la chasse à la baleine devait être pérenne, et c'est pourquoi je pense que les baleiniers
seront satisfaits de ce quota", a-t-il ajouté. En 2007, le quota annuel avait été fixé
à 9 rorquals communs et 30 baleines de Minke et à 40 baleines de Minke en 2008.






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Des positions divergentes au sein-même du


gouvernement …



L'Islande est le seul pays au monde avec la Norvège à pratiquer la chasse de la baleine
à des fins commerciales. Le Japon chasse pour sa part les baleines sous couvert de recherche « scientifique ».

Cette décision intervient alors que la coalition gouvernementale (
centre-droit et sociaux-démocrates) a démissionné lundi
et devrait être remplacée par un gouvernement réunissant
le parti social-démocrate et le parti Gauche-Verts, opposés
à la chasse à la baleine. Arni Finnsson, membre de l'association
pour la conservation de la nature islandaise, a immédiatement
critiqué cette décision estimant que "cela allait ruiner les chances
de l'Islande à la fois sur le plan national et international".
"J'espère que la personne qui va remplacer Gunnar (Gudfinnsson)
aura le courage de revenir sur cette décision", a-t-il déclaré
au quotidien Morgunbladid alors que le pays s'efforce
de surmonter la crise économique après l'effondrement
de son secteur financier en octobre.

La ministre sortante des affaires étrangères, la sociale-démocrate
Ingibjörg Solrun Gisladottir, avait déjà exprimé en mai dernier sa vive
opposition à la décision de son propre gouvernement de poursuivre
la chasse à la baleine en 2008.

"Il est fondamental qu'on n'interdise pas aux Islandais d'utiliser
les ressources de l'océan d'une façon durable
ou en maintenant l'équilibre entre les espèces", a commenté
de son côté la fédération des armateurs de bateaux de pêche.



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Prochain sommet de la Commission Baleinière
Internationale (CBI) du 22 au 26 juin
au Portugal …

REGARD DE TAY
Le système financier est international : il est présent dans chaque pays,
avec des flux circulant de l'un à l'autre avec toutefois certaines restrictions locales.
HUM... GRRR...

yanis la chouette

Messages : 678
Date d'inscription : 24/02/2017

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LES BALEINES, LES VICTIMES ET LES BARBARIES DES FINANCES Empty Re: LES BALEINES, LES VICTIMES ET LES BARBARIES DES FINANCES

Message par yanis la chouette Sam 13 Mai - 12:02

La finance recouvre un domaine d'activité — celui du financement — qui consiste à fournir l'argent nécessaire à la réalisation d'une opération économique. Ce domaine concerne aussi bien les individus, les ménages que les entreprises publiques ou privées, mais aussi les États.

La recherche de financement obéit à deux types d'objectifs suivant le volume initial de capital :

à niveau de capital restreint, on cherche à obtenir des capitaux nécessaires et suffisants pour entreprendre, maintenir ou développer une activité ;
à niveau de capital avéré, l'objectif est de trouver les placements les plus pertinents en performance et en sécurité en fonction de la valeur temps de l'argent.

Le mot « finance » peut également désigner :

soit les techniques qui permettent de façon raisonnée d'obtenir et de placer des capitaux ;
soit les agents économiques ou les institutions qui recherchent des capitaux disponibles ou souhaitent en placer (soit une définition liminaire qui serait : acheter ou vendre de l'argent).

Pour se financer, un agent économique (une organisation privée ou publique, ou un particulier) peut procéder :

par autofinancement, c'est-à-dire en utilisant ses bénéfices antérieurs ou ses réserves financières disponibles ;
par financement direct en faisant appel au marché financier (émission d'actions ou d'obligations) ;
par financement indirect ou intermédié en ayant recours au crédit bancaire.

Étymologie et Histoire

Le terme « finance » est dérivé du mot latin finis qui signifie « le terme ». En français du XIIIe siècle, le verbe finer veut d'abord dire « finir une transaction et donc payer ». Par la suite, le mot évolue pour désigner des « ressources financières » et à partir du XVIe siècle des « affaires d'argent »1.

Au XVe siècle apparaissent en France les « gens de finances », qui sont des fonctionnaires, recrutés par les princes, chargés de gérer l'argent issu des privilèges : plus tard, ces charges deviennent héréditaires. Ce n'est pas le cas en Angleterre ou en Italie, où les rôles (et contre-rôles) financiers vont échapper très tôt, d'une part à la morale ecclésiastique qui voit en l'argent et sa gestion un péché (lié à la vénalité, à l'avarice), d'autre part, aux emplois sous tutelle d'État. La France va donc prendre un retard considérable dans le commerce de l'argent et le développement des banques2. Le premier traité sur ces questions, celui de Nicole Oresme, date de 1355.

Cependant, se produit le développement des bourses de valeurs : cette éclosion a été accélérée par la croissance de places financières et commerciales en Europe avant le développement du commerce maritime international : des flux sensibles se mettent en place très tôt entre des places d'argent comme Venise et Gênes, mais aussi Anvers, Troyes et Londres, Brême et Augsbourg, etc.

Même si de nombreux livres lui sont consacrés entre le milieu du XVIIIe siècle3, et le début du XIXe siècle, au moment de l'éclosion de l'École classique, c'est seulement à partir de 1958 que la finance est devenue une sous-discipline de l'économie, en lui empruntant ses raisonnements formalisés et ses mécanismes d'optimisation. Auparavant, la gestion financière consistait essentiellement en un recueil de pratiques qui n'étaient pas nécessairement encadrées ou réglementées par des institutions légales.

La finance est largement devenue de nos jours un négoce d'instruments et de transfert des anticipations de revenus et de risques, dont les prix peuvent être négociés sur des marchés ou auprès d'institutions. Les risques peuvent être ainsi transférés à ceux disposés à les prendre (contre des revenus espérés), et les intermédiaires financiers peuvent pratiquer une compensation des risques inverses (par exemple, le risque de change d'un importateur est inverse de celui d'un exportateur, le risque de taux d'un prêteur est inverse de celui d'un emprunteur…), la diversification des risques, etc.
Les parties prenantes à l'activité financière

Tous les agents économiques ont vocation pratiquement en permanence à recourir aux moyens offerts par la finance :

les particuliers pour leurs placements et leurs emprunts ;
les entreprises pour obtenir des capitaux et gérer leur trésorerie ;
l'État et les collectivités publiques pour assurer l'équilibre entre leurs dépenses et leurs recettes et financer leurs projets d'infrastructure ou d'équipement ;
les institutions financières elles-mêmes pour ajuster leurs ressources et leurs emplois. Elles interviennent pour leur besoin propre sur les marchés financiers ;
les intermédiaires financiers, dont la vocation est de faciliter le rapprochement entre l'offre et la demande de produits financiers.

Ces intermédiaires financiers se distinguent par la nature des services qu'ils rendent à leur clientèle et des produits qu'ils sont à même de négocier :

les conseillers financiers, conseils en patrimoines et gestionnaires de fortune ;
les banques qui recyclent les dépôts et l'épargne ;
les organismes de crédit aux particuliers ou aux entreprises ;
les marchés organisés (bourses) où s'échangent divers actifs financiers négociables ;
les caisses de retraites, fonds de placement, et institutions uniques ;
les compagnies d'assurances qui doivent préserver la valeur des réserves ou provisions venant en garantie des risques qu'elles assurent ;
les entreprises d'investissement, héritières des sociétés de bourse depuis la loi de modernisation financière de 2006.

Une classe particulière d'organismes financiers est constituée par les instances de régulations nationales et internationales ainsi que par les agences de notation. Les marchés financiers sont en effet marqués par des épisodes de croissance exubérante et de dépression sévère qui posent le problème toujours renouvelé de leur régulation.
Domaines d'activité de la finance

Selon Dembinski4, la finance est un sous-système économique qui remplit trois fonctions spécifiques :

- tout d’abord, garantir la circulation des transactions financières ;
- ensuite, réunir l’épargne et la mettre au service de projets d’investissement ;
- enfin, évaluer le risque, lui attribuer une valeur et faire en sorte qu’il soit rentable.

Types de finance
Salle de marché du NYSE avant l’introduction des écrans et de la cotation électronique

La finance se subdivise traditionnellement en plusieurs périmètres d'activité définis par la clientèle servie :

La finance publique recouvre le financement des actions et du budget de l'État, des collectivités publiques et des organismes sociaux.
La finance privée concerne la gestion de patrimoine et des revenus personnels, préparation de la retraite.
La finance d'entreprise accompagne la gestion financière des entreprises, en matière d'exploitation ( Trésorerie de court terme ) ou d'investissement (moyen et long terme).

Rôle des marchés

La finance de marché désigne les mécanismes par lesquels il est possible de faire appel aux marchés pour se financer directement, opérer des placements, se couvrir, ou d'utiliser des instruments financiers complexes, comme les options. Les marchés financiers sont devenus depuis les années 1980 l'un des principaux circuits de financement de l'économie, en complément des banques. Aux États-Unis, le recours aux marchés est plus répandu qu'en Europe continentale. Ils comprennent : -

Les marchés d'actions, qui sont les plus connus du grand public, mais pas les plus actifs.
Les marchés de taux d'intérêt qui, par leurs cotations en continu, constituent de très loin le plus grand marché de la planète et se subdivisent en :
Marché monétaire pour le court terme
Marché obligataire pour le moyen-long terme.
Le Marché des changes ou Forex.
Il existe par ailleurs de nombreux marchés de matières premières et de produits de base (pétrole, blé, etc.) qui peuvent donner lieu à des interventions motivées par des ressorts financiers alors qu'en principe leurs transactions sont réputées contribuer à l'établissement des prix des produits dits "de base".

Disciplines mobilisées dans le cadre de la finance

Plusieurs visions théoriques et outils d'optimisation existent qui sont destinés à faciliter les prises de décisions financières.

Au niveau de la microéconomie

- Mathématiques financières : ensemble d'outils de calcul pour la modélisation et l'aide à la décision utilisés dans les différentes branches de la finance, notamment les calculs sur les taux d'intérêts et les instruments financiers. - Choix d'investissement : critères et méthodes pour sélectionner des investissements en fonction de leur rentabilité prévisionnelle ou de leur création de valeur. - Évaluation financière : estimation de la valeur des actifs, que ceux-ci soient financiers (actions, obligations, options, voir actif financier), ou des entreprises (voir évaluation d'entreprise) ou encore des biens immobiliers. - Politique financière : choix des financements des sociétés, dans le but d'optimiser leur Coût Moyen Pondéré du Capital (CMPC). La répartition entre le financement par Capitaux propres et par dettes, la politique de dividende sont des questions centrales de la politique financière. - Théorie moderne du portefeuille : optimisation de la répartition des actifs par diversification. Initialement développée pour les marchés financiers, cette discipline sert également au champ de la finance d'entreprise. Plus généralement, on parle de gestion du risque. - Finance comportementale : identification des facteurs psychologiques individuels et collectifs intervenant dans les décisions financières et leurs effets sur la formation des prix et sur les rendements financiers.

Au niveau de la macroéconomie

La Politique monétaire et Finance publique internationale servent des objectifs macroéconomiques: Par exemple la politique monétaire est menée par les banques centrales, avec des interactions avec les organismes officiels internationaux (FMI, Banque mondiale, Banque des règlements internationaux, BEI, BERD, etc)
Enjeux et finalités de la finance
Rémunération de la finance

La finance est d'une certaine manière un service rendu. La question est ouverte - et largement débattue- quant à la rémunération de ce service.
Sur un plan "opérationnel", l'idée d'indemnité est censée rétribuer différents éléments : - l'aptitude à concilier les exigences des offreurs et des demandeurs de capitaux - l'aptitude à décider et opérer des placements ou capitaux afin d'en obtenir la valeur financière la plus grande, pour un niveau de risque approprié
Dans une perspective plus large, il convient de trouver des outils d'optimisation des flux financiers capables de prendre en compte la complexité et la variété des situations : biais de la finance comportementale, prise en compte des intérêts divergents des parties prenantes, rationalité limitée…
Finance et mondialisation

Compte tenu de l'extension de la convertibilité des monnaies et de la mondialisation des échanges, la finance est désormais internationale. L'apparition de produits financiers internationaux complexes et d'opérateurs non régulés agissant à partir des paradis fiscaux a largement été associée au développement de la crise des marchés financiers qui paralyse actuellement l'économie mondiale, posant la question de la mise en œuvre de régulations mondiales renforcées.

Le système financier est international : il est présent dans chaque pays, avec des flux circulant de l'un à l'autre avec toutefois certaines restrictions locales.

Il rassemble un ensemble d'acteurs, reliés entre eux par un réseau de communication, formant une série de marchés financiers spécialisés visant chacun à équilibrer l'offre et la demande dans un actif financier particulier. Cet équilibre est obtenu par la confrontation des ordres entre les divers acteurs détenteurs de moyens monétaires ou financiers et notamment :

Au niveau des institutions financières, le système comprend entre autres les banques supra-nationales (par exemple la Banque Centrale Européenne, la Banque des règlements internationaux), les Banques Centrales nationales, les banques commerciales, les sociétés financières, les caisses de retraites, la sécurité sociale et les caisses de prévoyance, les compagnies d'assurances, le Trésor public, les marchés financiers.

La superposition des différents marchés financiers (actions, taux d'intérêts, devises et matières premières) et son extension à tous les pays, forment ce qu'on appelle le système financier international.

Le système financier cherche à faciliter une bonne allocation des capitaux, favorable à l'essor économique. Ce rôle primordial explique la place importante de la finance dans les pays développés, avec une part de 5 % à 10 % du PIB (Produit intérieur brut).
Finance et Industrie

Selon Gabriel Colletis5, certaines formes de financiarisation des stratégies des entreprises doivent être remises en cause car elles inversent le sens de la relation traditionnelle entre investissement et finance : Au lieu de sélectionner les financements possibles des investissements qu'elles souhaitent réaliser, elles choisissent les investissements en fonction d'une norme de rentabilité et d'un revenu promis aux actionnaires (surtout lorsque ceux-ci sont des fonds d'investissement). Ainsi des activités peuvent être délocalisées et des investissements abandonnés non parce qu'ils ne sont pas rentables, mais parce qu'ils ne le sont pas assez.

Ainsi les deux puissants moteurs de cette évolution sont la préférence accordée aux stratégies de croissance externe et l'alignement des intérêts des managers sur ceux des actionnaires (attribution de stock-options et/ou de rémunérations variables indexées sur la rentabilité) .
Il s'ensuit une stérilisation des richesses créées par les entreprises : Nombre d'entreprises utilisent leurs profits pour procéder à des rachats de leurs propres actions (la réduction des titres en circulation provoque mécaniquement l'augmentation du bénéfice par action). D'autre part la croissance de la part des profits distribués aux actionnaires sous forme de dividendes : en trente ans, le résultat brut des entreprises a été multiplié par un peu moins de trois, tandis que les dividendes l'ont été par plus de dix6.
La financiarisation a fait disparaitre en France la majeure partie des entreprises grandes et moyennes véritablement indépendantes. Le groupe est devenu la structure dominante. Gabriel Colettis pose la question « La finance est-elle en train de tuer l'industrie ? »7. Le groupe n'est rien d'autre, le plus souvent, qu'une structure orientée par des considérations actionnariales, financières et fiscales.
L'analyse de la contribution de l'industrie à l'activité économique est désormais loin d'être évidente : Si l'industrie française pèse environ la moitié de l'industrie allemande en termes de valeur ajoutée, ses investissements à l'étranger sont le double de sa consœur allemande. L'Allemagne favorise l'investissement et la production domestiques, alors que la France, marquée par le poids de grands groupes financiarisés et extravertis, produit et fait produire de plus en plus à l'étranger. Pour G. Colletis, c'est sans doute là que réside l'une des raisons de l'asymétrie des balances commerciales, plus que dans le coût du travail8.

Financiarisation et bien commun
Article détaillé : Investissement socialement responsable.
Article détaillé : Finance islamique.
Article détaillé : Doctrine sociale de l'Église.

Selon l'Observatoire de la Finance9, « la montée en puissance de pratiques, de techniques mais aussi de représentations et de valeurs inspirées par la finance se traduit par un processus de “financiarisation”.

– Cette mutation a transformé l'économie et la société contemporaines en les organisant autour d'une nouvelle cohérence articulée sur l'efficacité financière et sur une vision du temps linéaire spécifique à la finance.

– Cette cohérence s'approche avec la crise actuelle de son point de rupture, ce qui expliquerait l'atmosphère de “ fin de règne ” ressentie par certains » ».

Selon Denis Dupré, spécialiste des risques financiers et écologiques10, la démesure de notre système financier reflète une « Économie-Titanic »11 minée par la puissance exponentielle de l'économie nuisible. Les financiers, contrairement aux économistes parmi lesquels des opinions différentes s'expriment, forment un corps soudé d' "experts" souvent complices par leur silence et inaction12 sur la lutte contre les pratiques mafieuses, la corruption et les paradis fiscaux13. La profession financière s'oppose aux réformes urgentes que sont notamment la mise au service des citoyens de la BCE14,15, la séparation des banques, l’interdiction de la finance casino16, la réforme des marchés boursiers17. Gaël Giraud propose de considérer comme un bien commun la liquidité des actifs sur les marchés financiers et le crédit18.
Quelle place dans l'économie ?

Le débat sur la place de la finance dans l'économie se ranime chaque fois que surviennent des crises financières. En France, le débat a été relancé après la première vague de libéralisation des marchés :
- Le Monde Affaires du 28 février 1987 titre ainsi : « L'industrie malade de la finance, une déclinaison du mythe » de l'économiste libéral Bertrand Jacquillat19 .
- Paul Dembiski, fondateur de l'Observatoire de la Finance, fait paraitre un ouvrage intitulé : « Marchés financiers, une vocation trahie ? » 20 - 200 milliards de dollars par jour, du banquier Gérard Worms21,22.

Le débat va s'amplifiant avec les polémiques soulevées par le krach boursier d'octobre 1987 et surtout par la crise des subprimes de 2007-2008. Le poids du secteur financier dans l'ensemble des activités économiques à l'échelle de la planète est tel qu'il serait potentiellement créateur de déséquilibres pouvant conduire à des crises graves : - Concernant le poids dans l'économie, l'économiste Thomas Philippon a calculé que le secteur financier représente 8 % du PIB en 2006, probablement au moins 2 % au-dessus de la taille qu'il devrait avoir pour exercer sa tâche normale de financement de l'économie23. - Concernant l'endettement non maitrisé - sinon le sur-endettement - de certains agents économiques ( Ménages, collectivités locales, voire États réputés "souverains"…) dont la charge financière fixe n'est plus compatible lorsqu'elle est excessive avec des revenus sujets aux évolutions de la conjoncture. - Concernant les rémunérations, l'économiste Thomas Philippon (Université de New York et École d'économie de Paris) a calculé vers 2008 que les salaires de la finance sont 40 % au-dessus de « ce à quoi on pourrait s'attendre », soit l'écart le plus important depuis 192924. - Concernant l'emploi des diplômés, selon l'économiste Esther Duflo (MIT, École d'économie de Paris), 15 % des diplômés de Harvard de l'année 1990 travaillent dans la finance contre 5 % en 1975 25. Elle estime que « ce que la crise révèle de manière brutale (et coûteuse) est que toute cette intelligence n'est pas employée de manière particulièrement productive » 26.

Selon l'Afic, les entreprises soutenues par le capital-investissement représentent 1,5 million de salariés en France27.

Georges Pauget précise que le secteur financier représente « 1 million de collaborateurs en France »28, dont 40 % d'entre eux pour le seul secteur bancaire29. Fin 2011, les sociétés d'assurances avaient investi 925 milliards d'euros dans les entreprises, soit 54 % de leurs actifs30.

Outre l'immobilier, les Français auraient 3 600 milliards d'euros de placements financiers dans leur patrimoine en 2011, dont 39 % sur des comptes d'assurance-vie31.
Notes et références

↑ in Dictionnaire étymologique Larousse, 1971.
↑ Philippe Wolff, « Commerce et Marchands de Toulouse », in La France à la fin du XIVe siècle, renouveau et apogée, Paris, Actes publiés par le CNRS, 1994.
↑ En France, Turgot fut l'un des premiers à penser le concept.
↑ Dembinski, Paul H. et Morais, Natasha (Coord.), Sortir du dédale de la financiarisation : pour une finance au service du Bien Commun, Observatoire de la Finance, novembre 2001. [archive]
↑ Professeur à l'Université de Toulouse, ancien conseiller scientifique au Commissariat général du Plan et auteur de « L'Urgence industrielle », Le Bord de l'eau 2012.
↑ Rapport présenté par Jean-philippe Cotis, Directeur Général de l'Insee au Président de la République, « Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunération en France », Insee 2010.
↑ Alternatives économiques No Hors série, 3e trimestre 2012.
↑ G. Colettis op. cit.
↑ Fondation de droit suisse domiciliée à Genève où elle jouit d'un statut d'utilité publique ([1] [archive]).
↑ « Travaux et recherches » [archive].
↑ Denis Dupré, « Une confiance arrogante, une visibilité réduite... La mondialisation c'est un peu le Titanic. Et le tiers monde, la troisième classe. L'économie Titanic a-t-elle assez de canots de sauvetage? » [archive], Libération, 13 octobre 1998.
↑ Denis Dupré, « Du sauvetage des banques au naufrage des Etats : silence des financiers et hypocrisie de l'Europe. » [archive], Le Monde, 16 juillet 2012.
↑ Denis Dupré, « Le sauvetage des banques chypriotes a épargné les mafias, mais pas les contribuables » [archive], Le Monde, 15 avril 2013.
↑ Denis Dupré, « La création monétaire ne doit pas être un crime contre les peuples, 17 février 2012 » [archive], sur letemps.ch.
↑ Denis Dupré, « Sauver l’Europe avec la BCE dans le cadre des traités existants » [archive], Le Temps de Genève, 3 octobre 2012.
↑ Denis Dupré, Marc Chesney et Paul Jorion, « La finance Casino risque de détruire nos sociétés » [archive], Le Temps de Genève, 26 septembre 2012.
↑ Marc Chesney, Denis Dupré et Olivier Taramasco, « Arrêtons la cotation en temps continu sur les marchés financiers » [archive], Le Monde.fr, 27 novembre 2012.
↑ Gaël Giraud, L'illusion financière, éditions de l'Atelier, 2012, 168 p. (ISBN 978-2708242586).
↑ Bertrand Jacquillat Lettre d'Information de l'AFFI no 29, avril 1987
↑ Edit FIPH, fondation pour le progrès de l'homme
↑ in la revue Communications, 1989, numéro 50, pages 213-225]
↑ Gérard Worms [archive],
↑ Étude citée par Esther Duflo in Libération, 7 octobre 2008, page 37
↑ Étude citée par l'économiste Esther Duflo (MIT, École d'économie de Paris), in Libération, 7 octobre 2008, page 37
↑ In Libération, 7 octobre 2008, page 37.
↑ In Libération, 7 octobre 2008, page 37
↑ [PDF] Étude du 28 novembre 2006 par l'AFIC et Ernst & Young : 4850 entreprises soutenues par le Capital Investissement emploient 1,5 million de salariés en France [archive]
↑ Allocutions du 23 janvier 2013 lors de la remise du deuxième livre blanc sur l'assurance dans les locaux de Finance Innovation
↑ Le secteur bancaire emploie environ 390 000 personnes (chiffres FBF 2008). [archive]
↑ Fin 2011, les sommes investies dans les entreprises atteignaient 925 milliards d'euros et représentent ainsi 54 % des actifs des sociétés d'assurances [archive]
↑ « Les Français épargnent-ils trop ? » par Christian Chavagneux, in Alternatives économiques, septembre 2012, no 316, page 60.

Voir aussi

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Articles connexes

Autorité de contrôle prudentiel et de résolution
Bourse des valeurs et marché financier
Conseiller en investissements financiers
Crise financière et risque financier
Dette et crédit
Économie
Épargne et investissement
Établissement de crédit
Finance islamique
Finance Watch, association internationale de vigilance
Fonds européen de stabilité financière
Gouvernance financière
Intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement
Monnaie et banque

Liens externes

| Site de l'Observatoire de la Finance [archive]
| Site de l'Organisation "Finance Watch" [archive]
| Endettement financier et conséquences directes [archive]
| Observatoire de l'endettement des ménages [archive]


En dépit des protestations internationales, l'Islande avait annoncé en octobre 2006 la reprise de la chasse commerciale à la baleine après avoir interrompu cette pratique en 1990.

L'annonce de l'Islande ne va pas faciliter la tâche de la CBI qui doit tenir son prochain sommet du 22 au 26 juin 2009 sur l'île portugaise de Madère. La CBI impose depuis 1986 un moratoire illimité interdisant la chasse commerciale à la baleine, mais autorisant, selon des quotas précis, la chasse à des fins scientifiques, que pratique notamment le Japon, et la chasse aborigène de subsistance, pratiquée par des peuples autochtones (Sibérie, Alaska, Groenland).

Les pays "chasseurs" (Japon, Norvège et Islande, qui tuent environ 2.000 baleines par an) voudraient lever ce moratoire, une hypothèse refusée par les "protecteurs".

Les résolutions de la CBI doivent être approuvées par 75% de ses membres pour être adoptées, un système à l'origine du blocage actuel.

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