The velamen of an orchid
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Ayanamsa, Détermination des points vernaux et Y'becca ou TAY

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Ayanamsa, Détermination des points vernaux et Y'becca ou TAY Empty Ayanamsa, Détermination des points vernaux et Y'becca ou TAY

Message par yanis la chouette Lun 15 Mai - 16:41

Ayanamsa, Détermination du point vernal et Y'becca ou ATHENA

Détermination du point vernal
Le point vernal étant défini comme le croisement de l'écliptique et de l'équateur céleste, il change de position avec les mouvements de précession et de nutation de l'axe de rotation de la Terre.

Ces paramètres sont déterminés par l'International Earth Rotation and Reference Systems Service (IERS) en combinant les données fournies par un réseau de surveillance mondial. En raison des mouvements du point vernal, ce sont ses coordonnées J2000.0, c'est-à-dire au 1er janvier 2000 à midi UTC, qui servent de référence pour le système de coordonnées équatoriales.

Ayanamsa

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Illustration du décalage lié à la précession des équinoxes entre le zodiaque sidéral des constellations et le zodiaque tropical commençant au point vernal.
On appelle « Ayanamsa » l'écart, d'environ 24° en l'an 2000, entre le zodiaque sidéral utilisé par l'astrologie hindoue, aussi nommée Astrologie védique ou jyotish, et le zodiaque tropical utilisé par la majorité des astrologues occidentaux, lequel divise l'écliptique en douze secteurs égaux à partir du point vernal. En raison de la précession des équinoxes, l'« Ayanamsa » croît de 1° tous les 71 ans et sept mois environ1.

Du fait de la précession des équinoxes, l'axe des pôles terrestres effectue en 25 770 ans2 une rotation semblable à celle, beaucoup plus rapide (quelques secondes), d'un gyroscope3. Observons cependant que c'est l'attraction de la Lune orbitant autour de la Terre qui cause ce décalage graduel. Si nous projetons l'axe des pôles vers la voûte céleste, nous observons un trajet circulaire. Actuellement, le pôle Nord pointe vers l'étoile que nous appelons « polaire », Polaris, mais qui ne l'a pas toujours été. En 2000 avant notre ère, l'étoile polaire était Thuban, une étoile de la constellation Draco (le Dragon). En 11 000 avant notre ère, c'était, à quelques degrés près, Véga de la Lyre.

Trajet circulaire de l'axe des pôles projeté vers la voûte céleste.
Même si l'axe des pôles tourne ainsi, l'inclinaison de cet axe, par contre, ne varie pas : elle est de 23 degrés et demi, approximativement, un angle d'inclinaison comparable à celui de ce gyroscope4.

C'est à cette inclinaison que sont dues les saisons : de la Terre, toujours « penchée » vers Polaris (depuis quelques siècles), nous voyons (si par exemple nous sommes dans l'hémisphère Nord), le Soleil plus longtemps et plus haut dans le ciel - c'est l'été - s'il est placé au plus proche de cette étoile5; si, en d'autres termes, nous sommes « penchés » vers un Soleil semblant être dans le signe tropical du Cancer (correspondant peu ou prou à la constellation des Gémeaux) voisin(e) de Polaris. À l'opposé, en hiver, nous sommes toujours penchés dans la même direction, mais, la Terre ayant effectué la moitié d'un cycle, le Soleil semble être plus proche du signe tropical du Capricorne (correspondant peu ou prou à la constellation du Sagittaire), et il n'apparaît que peu et s'élève peu dans le ciel5. Nous somme penchés de l'autre côté. En vérité, l'inclinaison n'a pas varié, c'est notre position par rapport au Soleil qui a changé en six mois.


Alternance des saisons dans l'hémisphère Nord.
Lorsque la Terre est penchée au maximum vers le soleil, c'est l'été boréal; à l'opposé, six mois plus tard, c'est l'hiver boréal qui commence. Ces deux positions de la Terre par rapport au Soleil forment l'axe des solstices. Lorsque la Terre est à mi-chemin entre ces deux dates, ce sont les équinoxes du printemps et de l'automne. Ces deux moments du système Terre-Soleil forment l'axe des équinoxes. Étant donné que ce cycle est entièrement tributaire de l'inclinaison de la Terre, le déplacement de l'axe des pôles fera en sorte que l'arrière-plan stellaire devant lequel se trouve le Soleil à chaque moment du cycle changera.

Point vernal, axe des équinoxes et axe des solstices
Douze constellations, de tailles et de conformations fort différentes, semblent jalonner le trajet apparent du Soleil en douze mois : ce sont les constellations zodiacales. Il n'y a cependant aucun lien nécessaire entre, par exemple, la constellation du Bélier et le mois du signe du Bélier du zodiaque tropical (le premier mois du printemps, marqué par le passage du Soleil au point vernal); il y a 13 000 ans, le Bélier sidéral n'était pas l'arrière-plan tropical du Soleil de printemps, mais d'automne.

Il n'existe qu'un seul zodiaque tropical car il n'existe qu'un seul point vernal.

Astrologie hindoue
Coordonnées équatoriales.
Il existe chez les hindous plusieurs étoiles qui servent de point de référence pour leur zodiaque sidéral. On citera deux systèmes principaux, qui diffèrent très peu:
l'étoile fixe Revati (en) (ascension droite 01h 13m 43,80s et déclinaison +07° 34′ 31,8″) correspond au degré zéro du signe sidéral du Bélier,
l'étoile fixe Spica (ascension droite 13h 25m 11,587s et déclinaison -11° 09′ 40,71″) correspond au degré zéro du signe sidéral de la Balance6.

Il découle de ce qui précède qu'il existe plusieurs « Ayanamsas » différents qui, heureusement, diffèrent très peu.

L'étoile du Bélier qui sert de point de départ de cette division égale en 12 est assez insignifiante visuellement en comparaison par exemple d'Aldébaran ou d'Antarés. Elle n'a été choisie que parce qu'elle s'inscrivait au sein d'un dispositif plaqué sur l'écliptique et inspiré des 12 mois de l'année terrestre au regard de l'iconographie des activités saisonnieres comme on les trouve décrites dans les almanachs, les livres d'heures et sur les cathédrales.

Notes et références

1.↑ donnée de l'an 2000, le facteur de la précession variant au cours des siècles.
2.↑ soit 360 degrés x (71 + 7/12) ans/degré, donnée de l'an 2000.
3.↑ François Le Calvez, Ère du Verseau? [archive], Éditions traditionnelles, 2000, p. 48
4.↑ Joachim Herrmann, Atlas de l'astronomie, Éd. Le livre de poche, 1995, ISBN 9-782253-064534, p. 43.
5.↑ a et b Joachim Herrmann, op. cité, p. 43.
6.↑ François Le Calvez, op. cité, p. 52.

Articles connexes[modifier | modifier le code]
Astrologie védique ou jyotish
Astrologie sidérale
Zodiaque

ECRIT DE
TAY
LA CHOUETTE EFFRAIE

yanis la chouette

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Message par yanis la chouette Lun 15 Mai - 16:42

Ayanamsa, Détermination du point vernal et Y'becca ou DIANE

En automne, les arbres à feuilles caduques se préparent à passer en dormance pour l'hiver et font des réserves qui serviront à la production des bourgeons lors de la montée de sève au printemps. Ils se débarrassent de leurs feuilles fines et souples qui risquent de geler ce qui les rendrait non fonctionnelles. L'arbre récupère les substances utiles présentes dans les feuilles, les stocke et/ou les recycle afin de les réutiliser au début du printemps. Les feuilles, perdant leur chlorophylle - substance responsable de leur couleur verte -, prennent la couleur d'autres pigments préalablement présents mais qui étaient cachés par la présence de chlorophylle. Elles se colorent alors en jaune ou orange (présence de caroténoïdes), ou même rouge (présence d'anthocyanes).

Dans l'hémisphère nord, l'automne est la saison des récoltes, notamment des cultures d'été : maïs, tournesol, etc. et des fruits de toutes sortes : pommes, poires, coings, etc., des fruits secs châtaignes, noix et noisettes, etc. et des raisins. En France par exemple, le ban des vendanges a été longtemps l'événement marquant de l'automne. C'est aussi la saison des labours.

ainsi

La vieillesse est l'âge ultime de l'être humain, qui succède à l'âge mûr1, appelé aussi « troisième âge » (On nomme parfois quatrième âge le moment où l'état de vieillesse entraîne une situation de dépendance.). Malgré l'existence d'une accélération de la sénescence après 45-50 ans2,3,4,5, le vieillissement reste un phénomène progressif, il n’y a donc pas réellement d’âge biologique fixe correspondant à la vieillesse. Dans les sociétés occidentales contemporaines, des expressions telles que seniors6, aînés ou personnes âgées remplacent de plus en plus celles de vieux ou vieillards, jugées péjoratives.

Signes physiques
On retrouve en général, chez une personne âgée, des rides, des cheveux blancs et la perte de cheveux (pouvant souvent provoquer chez l'homme une alopécie complète ou incomplète). Ces symptômes peuvent autant commencer à 30 ans qu'à 60 ans.

Après 75 ans, des signes de faiblesse physiques et des dérèglements physiologiques (le vieillissement qui touche les systèmes immunologique, hématologique s'appelle homéosténose) tendent à se développer7. Entre ces deux âges apparaissent souvent l'arthrite, l'arthrose, les rhumatismes, qui font perdre de leur grâce à la démarche et aux gestes et rendent aussi la vie quotidienne moins commode.

Les performances de la mémoire sont progressivement affectées, les recherches se concentrent sur une carence en protéine RbAp488 qui apparait avec l'âge.

Signes sociaux

La vieillesse répond aujourd'hui principalement à des injonctions sociales et médiatiques. L’intérêt des gouvernements envers les aînés et les enjeux qui les concernent témoigne des inquiétudes associées à cette partie de la population et à l’apparition de « sociétés vieillissantes » (voir par exemple certaines politiques publiques [archive])9. Les efforts visent davantage à prévenir les altérations de l'âge par un mode de vie sain qu'à soigner des altérations une fois celles-ci apparentes, et pour le moment peu réversibles. Plusieurs autres disciplines des sciences sociales et humaines s’intéressent quant à elles à la dimension culturelle du vieillissement, par exemple aux représentations et discours à propos des personnes âgées, aux questions d'âgisme, de technologies et de sexualité10,11.

Les entreprises privées s’y intéressent également, par exemple en promouvant des activités comme des concours de chant qui visent à valoriser les aînés (notamment Étoile des aînés [archive])10. Quant aux représentations médiatiques, les aînés sont généralement présentés comme un groupe assez homogène et dépendant des savoirs et des ressources des personnes plus jeunes12,13. L’effet de ces discours et représentations est de perpétuer l’âgisme, soit une forme d’exclusion sociale.

La dépendance, ou la perte d'autonomie, de la personne du quatrième âge est la mesure principale de l'état de vieillesse. Un sociologue comme Serge Guérin propose le terme de Senior Fragilisé (SeFra) pour exprimer que la fragilisation peut être d'ordre physique, mental ou moral, mais aussi économique.

La fragilisation mentale comprend le « syndrome de désinvestissement » (refus de se mouvoir, de manger et de boire, retrait social...) qui peut conduire dans les derniers mois de vie de la personne âgée au « syndrome de glissement » (détérioration globale des fonctions intellectuelles le plus souvent consécutive à une maladie ou à un accident)14.

Maladie d'Alzheimer

Cette section n’est pas rédigée dans un style encyclopédique. Améliorez sa rédaction !

La fragilisation mentale comprend aussi la maladie d'Alzheimer. Quand une personne âgée commence à faire de l'Alzheimer, la zone temporelle où elle se projette devient plus centrée sur le présent, son centre cognitif est atteint . On disait autrefois, maladroitement, qu'elle "retombait en enfance". La part de vérité de cette formulation est qu'elle a plus que jamais depuis l'enfance besoin d'affection et de réconfort. Quand on n'arrive plus à accomplir certains actes de la vie courante, rien n'est plus réconfortant que la présence des êtres chers même si la personne malade ne semble pas reconnaître ses proches.

Les personnes atteintes d'un début d'Alzheimer s'habituent à leur environnement, qu'elles appellent "leur maison" et appréhendent fortement l'idée de s'en éloigner. Lors d'un déménagement, la conservation des meubles familiaux les rassure15, mais elles sont longtemps désorientées. Dans des cas plus sérieux, ces personnes commencent à confondre les choses, par exemple ne savent plus si elles ont vu récemment des personnes ou des photos de celles-ci. Un avantage de la situation est qu'elles sont rassurées si elles sont entourées de photos ou d'objets familiers. Pour les cas plus graves, il existe maintenant des tapis qui font appel à l'aide aussitôt que la personne âgée débarque de son lit, ou se lève de sa chaise, évitant ainsi la contention.

Les malades doivent être aidés pour certaines habitudes, comme pour la prise de repas, avec un accompagnement par une personne préposée ou un rappel à l'aide d'une horloge.

À mesure que la maladie prend de l'ampleur, la conscience de l'utilité des choses est progressivement perdue (retrait des prothèses, non port des vêtements par exemple). Les assistants de vie peuvent alors être rejetés par le malade qui ne comprend plus le sens de leur action.

Voir aussi
Bibliographie[modifier | modifier le code]
La Vieillesse de Simone De Beauvoir [livre d'argumentation]
La chance de vieillir de Michel Billé [livre de gérontologie sociale]L'Harmathan, 2006
Les nouvelles frontières de l'âge de Richard Lefrançois [livre de gérontologie] PUM, 2004
Vieillesses oubliées de Richard Lefrançois [livre de gérontologie] GGC, 2009
La nouvelle société des seniors de Serge Guérin [livre de sociologie] Michalon, 2011
Vive les vieux ! de Serge Guérin [livre de pédagogie] Michalon, 2008
L'invention des seniors de Serge Guérin [livre de sociologie] Hachette Pluriel, 2007
De l'État Providence à l'État accompagnant de Serge Guérin [livre de sociologie], Michalon, 2010
Philosophie des âges de la vie de Eric Deschavanne et Pierre-Henri Tavoillot, Hachette Pluriel, 2008
Vieillir, dit-elle. Une anthropologie littéraire de l'âge de Martine Boyer-Weinmann, Champvallon, 2013
La cause des aînés : Pour vieillir autrement… et mieux, ouvrage collectif dirigé par Catherine Bergeret-Amselek, préface de Geneviève Laroque, Desclée de Brouwer, Paris, 2010. (ISBN 9782220062402)
L’avancée en âge, un art de vivre, ouvrage collectif dirigé par Catherine Bergeret-Amselek, préface de Jean Bégoin, Erès, 2013. (ISBN 978-2-7492-3803-6)
RomansVita Sackville-West, Toute passion abolie (All Passion Spent, 1931), Paris, Salvy, 1991 ; réédition Autrement, 2005 ; réédition Le Livre de poche, 2008 [présentation en ligne [archive]]
Pierre Gagnon, Mon vieux et moi16, éd. Autrement, 2010 (ISBN 9782746714366) ; rééd. poche J'ai Lu, 2011
Régis Jauffret, Bravo, coll. Cadre rouge, éd. Seuil, 2015 (ISBN 978-2-02-121285-3) [présentation en ligne [archive]]

RAPPORT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

yanis la chouette

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Message par yanis la chouette Lun 15 Mai - 16:42

Ayanamsa, Détermination du point vernal et Y'becca ou CHRONOS.

déclin \de.klɛ̃\ masculin
1.État d’une chose qui penche vers sa fin, qui arrive au terme de son cours, qui perd de sa force, de son éclat. […]; Azemmour, la ville maure remontant à l’antiquité, en plein déclin aujourd'hui par suite de l’ensablement de son port et l’indolence de sa population; […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 148)
En outre, l'organisation de la famille française s'est achevée sous l'influence du droit canon et du droit romain qui revêtaient hier encore un aspect d'éternité et qui nous surprennent aujourd'hui par l'imminence de leur déclin. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
Question oiseuse, aussi oiseuse que de demander si elle aurait pu empêcher […] le lent déclin, la désorganisation graduelle, qui, phase après phase, a délabré l’Empire occidental. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 409 de l’éd. de 1921)
Une natalité insuffisante et, on va le voir, une mortalité trop forte se conjuguent pour marquer le déclin progressif de la population de ce département. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)

2.(En particulier) (Astronomie) La dernière phase, le dernier quartier de la lune.

Dérivés[modifier]
décliner

Traductions[modifier]

±[Enrouler ▲]

Allemand : Abnahme (de)
Anglais : decline (en)
Arabe : الانهيار (ar) (al inhiar)
Italien : declino (it) masculin
Latin : declinatio (la)
Portugais : declínio (pt)
Russe : спад (ru)
Tchèque : pokles (cs)


AINSI

La vendange est la récolte du raisin destiné à la production du vin (le terme ne s'applique pas à la récolte de raisins de table). La « vendange » désigne également le raisin lui-même récolté à cette occasion. Le terme s'emploie au pluriel pour désigner l'époque de cette opération : le temps des vendanges.

Époque des vendanges[modifier | modifier le code]

L'époque des vendanges varie selon les régions. Elle se situe entre juillet et octobre dans l'hémisphère nord. Elle dépend de nombreux facteurs et correspond en général avec la période à laquelle le raisin a atteint le degré de maturité désiré, lorsque dans la baie de raisin le rapport entre sucre et acidité s'est stabilisé à un certain niveau.

En France, l'époque des vendanges se situe traditionnellement entre septembre et octobre. De là vient le choix du nom de vendémiaire pour le premier mois du calendrier républicain qui dure du 22 septembre au 21 octobre.

La date des vendanges est soumise à des variations liées à d'autres paramètres tels que :
Le ban des vendanges est publié par les mairies qui s'occupent de région viticoles..
les conditions climatiques : sous les latitudes plus élevées, la maturation du raisin est plus tardive ;
la zone de production : la maturation est plus précoce pour les vignes exposées au sud. L'augmentation de l'altitude a un effet similaire.
le cépage : les cépages blancs murissent en général avant les cépages rouges.
le type de vin recherché, déterminé par la plus ou moins grande teneur de certains éléments, tels que : sucres : une plus grande teneur en sucre conduit à une augmentation du degré alcoolique du vin obtenu à l'issue de la fermentation alcoolique. Le rendement utilisé pour étalonner les appareils de mesures des moûts (réfractomètres) est de 16,83 grammes de sucres pour un degré d'alcool formé.
acides : le raisin renferme de l'acide malique (comme la plupart des autres fruits) mais surtout de l'acide tartrique ce qui est plus caractéristique et certainement l'une des raisons qui ont poussé l'homme à élaborer une boisson (le vin) par fermentation du jus de raisin. En effet l'acide tartrique est biologiquement beaucoup plus stable que l'acide malique qui peut être dégradé par les bactéries de la fermentation malolactique. Au cours de la maturation, l'acide malique diminue significativement, tout comme une pomme devient moins acide lorsqu'elle mûrit.
couleur : le potentiel de couleur présent dans les pellicules des raisins rouges augmente au fur et à mesure de l'évolution de la maturité de la pulpe. C'est la maturité phénolique qui est essentielle pour la vinification des vins rouges mais qui doit être également évaluée pour élaborer des rosés
composants aromatiques : ils évoluent durant la maturation du raisin et contribuent à déterminer les caractéristiques organoleptiques du vin. La dégustation des baies de raisins avant vendange permet de se faire une idée du potentiel aromatique du fruit.


Évolution historique de la période des vendanges[modifier | modifier le code]





Vendange en septembre à la fin du XIXe siècle
Échelles décennales[modifier | modifier le code]

Très bien documentées, les dates des vendanges, en différents lieux, tant en France qu'en Europe changent avec les évolutions du climat, avec, ces cinquante dernières années, en France, en plusieurs grands vignobles (Rhône, Bourgogne, Bordelais) un décalage de près de un mois plus tôt (début octobre dans les années 1950, début septembre dans la décennie 2000) avec en prime une augmentation du degré alcoolique. 1

Échelles séculaires[modifier | modifier le code]

Il semble que ce soit l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie, dans son Histoire du Climat depuis l'An Mil (1967, mis à jour 1983)2 qui redonne une grande visibilité aux vendanges comme thermomètre indirect pour des périodes plus lointaines. Bien évidemment, un soin méticuleux a été apporte aux biais éventuels, par exemple liés à des habitudes locales, des coutumes, des effets de cépages ... Ces résultats sont aussi corrélés aux dates de récoltes d'autres plantations, notamment les céréales.

Il est à souligner, qu'en fonction du réchauffement climatique, la date de début des vendanges a avancé d'un mois en cinquante ans3. À la précocité des vendanges se sont ajoutés d'autres phénomènes. Les vignes produisent plus (certains disent trop), les vins sont plus alcoolisés (les mêmes ou d'autres disent trop). Ces éléments défavorables sont contrebalancés par une maturation des raisins qui se fait mieux et l'amélioration constante de la qualité des millésimes4.

Cette hausse de la qualité n'est pas pourtant sans inquiétude : crainte de la baisse de la typicité des crus, déficit en acidité et le vieillissement prématuré des vins. Plus précisément l’augmentation des températures, jointe à celle de la teneur en CO2 dans l'atmosphère, ont une influence certaine sur les flores microbiennes et mycologiques de la vigne. De plus le réchauffement climatique est responsable de la remontée vers le nord de certains parasites et maladies dans des vignobles qui en étaient jusqu'à présent exempts4.

Cette évolution du climat, composante importante d'un terroir viticole, influence dès à présent « le choix des cépages, le mode de conduite et les conditions de maturation ». Des études ont permis de cerner les évolutions des dates de vendange actuelles. Elles complètent les travaux des historiens qui ont étudié la variabilité du ban de vendange au cours des cinq derniers siècles. La précocité observée depuis la fin des années 1980 est de 10 à 20 jours comparativement au milieu du XXe siècle. Joël Richard indique que « Un travail de modélisation des dates de vendange, en fonction des températures journalières moyenne ou maximale souligne une variation d'environ 10 jours pour un réchauffement de 1°C ». Ce qui permet de cerner l'influence de cette évolution sur la viticulture en fonction des scénarios climatiques5.

Méthodes de vendange[modifier | modifier le code]

Il existe deux méthodes de récolte, le choix dépend de l’objectif qualitatif des vins souhaité et des coûts.

Vendange manuelle[modifier | modifier le code]

La vendange manuelle est utilisée pour la production de vins de qualité supérieure et des vins effervescents, dans la mesure où il faut sélectionner les grappes ; cela se traduit par une inévitable augmentation des coûts de production. Elle aussi simplement utilisée dans les vignes où les machines ne peuvent vendanger, pour cause de terrain non adapté, de rangs trop serrés, etc. Elles sont réalisés par des "coupeurs" ou "cueilleurs" à l'aide de sécateurs, ou épinettes à vendange, qui déposent les grappes coupées dans une petite caisse ou dans un seau ou un panier en osier. Ces derniers seront vidés dans une caisse ou dans une hotte qu'un "porteur" ou "débardeur" acheminera au bord de la parcelle. Dans le cas des hottes, elles sont vidées dans une benne à vendanges, les caisses (entre 15 et 30 kg en général, 45 kg en Champagne), elles, peut être empilées sur une remorque ou dans un camion, elles peuvent également être acheminées par un chenillard à l'extrémité de la parcelle.





Vendanges en Bourgogne






Vendanges dans les Côtes de Beaune en Bourgogne






Vendange en caisses, Pernand-Vergelesses, Bourgogne






Vidage de la bouille


Vendange mécanique[modifier | modifier le code]

Plus économique, elle se fait à l'aide de machines et s'utilise pour les vins de qualité courante, dans la mesure où la récolte n'est pas sélective et mélange des grappes plus ou moins mûres, voire abîmées, avec d'évidentes conséquences sur la qualité du produit final.

Machine à vendanger en action dans l'Hérault.
Machine à vendanger.
Les grains de raisin sont stockés.
Souche après le passage de la machine.
Transfert des grains de raisin dans la benne.
Benne vibrante articulée sur vérin hydraulique.
Fichier:Conquet vibrant.ogv
Lire le média


Conquet vibrant pour transport et déversement de la vendange


Conditions de vendange optimales

Table de triage de la vendange
Les techniques en viticulture et œnologie ont beaucoup évolué depuis 50 ans (vendange en vert, table de triage, cuve en inox, pressoir électrique puis pneumatique etc.). Grâce à elles, la qualité des raisins encuvés s'en retrouve améliorée. D'autres paramètres sont à contrôler pour obtenir des raisins dans les meilleures conditions :
Lorsque la vendange est humide (par la pluie, la rosée ou la brume), l'eau supplémentaire pourrait en effet influencer négativement la qualité du moût en diluant celui-ci ;
Les heures les plus chaudes de la journée sont une condition défavorable aux vendanges. Une température élevée des raisins peut favoriser le départ d'une fermentation non désirée une fois le raisin en cuve voire dans les contenants.
Les grappes doivent être versées dans des contenants de taille limitée pour éviter qu'elles soient écrasées et libèrent leur jus, ce dernier s'oxyderait et serait en contact avec la terre, le contenant, et autres éléments indésirables. Sur les vendanges de raisins rouges, cela peut provoquer une extraction exagérée de la couleur par libération des anthocyanes contenues dans les pellicules, et être problématique pour l'élaboration des vins rosés ou des champagnes, les jus s'écoulant des baies sont alors "tachés". Dans le cas de vendanges manuelles, on préférera donc des caisses à vendanges, de préférences percées pour permettre l'écoulement des jus, plutôt que des conquets ou des bennes où le volume plus important de vendange la fait s'écraser sous son propre poids.
le raisin doit être transporté le plus vite possible à la cave de vinification, pour éviter des fermentations ou macérations non contrôlées, l'oxydation du jus, et l'action de la tyrosinase et de la laccase, d'autant plus présents lorsque la vendange est botrytisée.

Notes et références
1.↑ Évolution du temps des vendanges sur le site institut-rhodanien.com [archive]
2.↑ http://www.college-de-france.fr/default/EN/all/historique/emmanuel_le_roy_ladurie.htm [archive]
3.↑ (fr) Service technique Inter Rhône, « Évolution de la date de vendange à Châteauneuf-du-Pape de 1945 à 2003. » [archive], Climat, CNRS (consulté le 30 juillet 2008)
4.↑ a et b Du temps et des vendanges [archive]
5.↑ Joël Richard, Évolution du cycle végétatif et des dates de récoltes, Le Progrès agricole et viticole, 2009, vol. 126, N°5, pp. 111-119 [archive]

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :
Vendange, sur Wikimedia Commons
vendange, sur le Wiktionnaire
Vendangeur
Machine à vendanger
Vendémiaire
Millésime
Vin

viticulture et œnologie

EN HOMMAGE AU CHEVALIER DEGRIEUX ET à SA MANON LESCAULT.
MANON DES SOURCE ET L'INSTITUTEUR.
AU CITOYEN TIGNARD YANIS ET SA PASSION.

RAPPORT DE
Y'BECCA
et DE LA CONFRERIE,
Giuseppe Arcimboldo, L’Automne, 1563

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Message par yanis la chouette Lun 15 Mai - 16:43

Ayanamsa, Détermination du point vernal et Y'becca ou La Conscience des profanateurs

Le Lotus sacré (Nelumbo nucifera Gaertn., 1788) est une plante aquatique de la famille des Nélumbonacées. Ses graines détiennent le record en termes de durée de la dormance. Une équipe de chercheurs de UCLA a réussi à faire germer une graine datant d'environ 1 300 ans provenant du lit asséché d'un ancien lac à Pulantien, dans la province chinoise de Liaoning. On attribue ce record au péricarpe très dur et très étanche qui recouvre le fruit et qui le protège de l'humidité et des agents externes.

L'Automne ou La Moisson, de Jean-Baptiste Oudry, 1809

AINSI

La dormance est un terme qui regroupe toutes les formes de vie ralenties. Elle correspond à la période où, dans le cycle de vie d’un organisme, la croissance, le développement et/ou l'activité physique (chez les animaux) sont temporairement arrêtés. Cela réduit l'activité métabolique et aide donc l’organisme à conserver de l’énergie

Il s’agit d’une stratégie de minimisation des risques (bet-hedging en anglais) mise en place chez une vaste gamme de taxa1. La dormance tend à être étroitement associée aux conditions environnementales.

Les organismes peuvent synchroniser une entrée en dormance, en fonction de leur environnement, par des moyens prédictifs ou indirects.
La dormance prédictive (dite dormance innée ou primaire) se produit lorsque les organismes entrent dans une phase de dormance avant l'apparition de conditions défavorables. Il s'agit d'un mécanisme codé génétiquement. Par exemple, la photopériode et la diminution de température sont utilisées par de nombreuses plantes pour prédire l'arrivée de l'hiver2. La dormance prédictive des insectes est couramment appelée diapause.
La dormance conséquentielle (dite dormance secondaire) se produit lorsque les organismes entrent dans une phase de dormance à la suite de conditions défavorables. Ceci est communément trouvé dans les zones à climat aléatoire. Bien que des changements très brusques de conditions peuvent entraîner une forte mortalité chez les animaux qui s’appuient sur la dormance conséquentielle, son utilisation peut être avantageuse car les organismes restent actifs plus longtemps et sont donc en mesure de mieux utiliser les ressources disponibles3. La quiescence ou l'hibernation sont considérées comme des stratégies de dormance conséquentielle (H.J. Müller 1970).

La mise en évidence historique
Le terme de dormance, dans la langue française, semble être apparu au début du XXe siècle et son utilisation concernait avant tout le règne végétal.

En 1970, Stephenson a formulé l'hypothèse selon laquelle la dormance est aussi répandue chez les microorganismes et qu'elle permet à ces derniers de lutter contre des conditions environnementales rudes. Il a aussi suggéré que la dormance soit responsable des abondances stables et des activités de communautés microbiennes aquatiques4. En 1995, Hilhorst énonce la dormance comme un arrêt de la germination quand les conditions environnementales sont moins bonnes que les conditions idéales de vie5. En 2002, Krock démontre la présence de la dormance secondaire ou conséquentielle chez Nicotiana attenuata (plante dicotylédone de la famille des Solanacées)5. En 2005, Baskin propose une définition plus précise de la dormance : une graine dormante n’a pas les capacités de germer tant que les facteurs abiotiques sont en dessous du seuil favorable à la germination. De nos jours, dans les dictionnaires courants, le terme de dormance possède un sens assez large puisqu'il désigne tout repos ou arrêt momentané d'activité d'un organisme.

Les grands stades

L'initiation

L'entrée en dormance dépend principalement des conditions environnementales (diminution des ressources alimentaires, modification des températures, photopériodisme, etc.). Les organismes concernés sont capables de détecter des fluctuations de facteurs abiotiques tels que la lumière, la pression osmotique ou encore le pH. D'une manière générale, que ce soit dans le cas d'une dormance prédictive ou d'une dormance conséquentielle, l'information sur l'environnement va provoquer une réponse cellulaire entraînant des changements dans l'expression des gènes et des synthèses protéiques. Certains bacilles, comme Bacillus subtilis, sont capables de résister à des conditions de température très élevées. Pour cela, ils vont créer ce que l'on appelle un endospore. L'endospore se développe à partir de divisions cellulaires successives, de la réplication du chromosome bactérien et de l'invagination de la membrane bactérienne. Pour de nombreux organismes, l'entrée en dormance représente donc un coût énergétique : ceux-ci doivent utiliser certaines ressources pour la formation de structures « de repos », ainsi que pour la machinerie nécessaire à la transition stade dormant/stade non-dormant.

Il existerait donc un compromis (trade-off en anglais) entre l'investissement énergique, le degré de résistance environnementale et la réactivité à entrer en phase de dormance face aux changements de l'environnement.

Le maintien

Pour que les organismes puissent rester en état de dormance, il convient de limiter au maximum les dépenses énergétiques. De ce fait, il y a généralement réduction massive de la synthèse d’ARN ribosomiques et d'ARN messagers, augmentation de la dégradation des protéines, ainsi que de nombreux ajustements métaboliques. Les dormants peuvent aussi maintenir leur état en consommant des réserves endogènes telles que le glycogène, des polyphosphates, ou encore des polyhydroxyalkanoates. Chez de nombreuses plantes, la germination des graines n'est pas immédiate et nécessite le passage par une période de dormance. La germination est ainsi inhibée par divers mécanismes. Le maintien de la dormance peut alors être lié à la présence d'inhibiteurs, de protéines photosensibles, ou encore de systèmes mécaniques tels que l'imperméabilité des enveloppes à l'eau ou à l'oxygène.

La sortie

La dormance ne peut être une stratégie adaptative que si le passage d'un état dormant à un état non-dormant est rendu possible. Dans la plupart des cas, les organismes sortent de l'état de dormance quand les conditions environnementales le permettent. Pour reprendre l'exemple du bacille (Bacillus subtilis), ce dernier va sortir de dormance lorsque la disponibilité en substrats nutritifs, tels que des glucides ou des acides aminés, sera suffisante. Ces substrats vont alors se fixer à la surface de l'endospore, entraînant, par la suite, la reprise des activités métaboliques et enzymatiques via la sécrétion de facteurs de croissance.

Écologie évolutive[]

Contrer les conditions défavorables: modifier | modifier le code
Contrer les conditions environnementales

D’une manière générale, un individu peut augmenter sa fitness grâce à une physiologie ou à un comportement particulier. Cette stratégie permet à l’individu, ou à ses descendants, d'échapper à de mauvaises conditions dans le temps ou dans l'espace, minimisant ainsi les risques de mortalité. Justement, la dormance est un mécanisme adaptatif qui contribue à l’optimisation des traits d'histoire de vie en termes de valeur sélective. Ainsi, les variations environnementales (périodiques et/ou stochastiques), ayant une influence sur le succès reproducteur des individus, sélectionnent des stratégies adaptatives comme la dormance. Par exemple, certaines espèces végétales produisent des graines dont la dormance ne sera levée qu'après avoir passé la période hivernale. En effet, une graine, « mature » en été, peut trouver en automne des conditions favorables à sa germination. Néanmoins, l’hiver risque de surprendre la jeune plantule qui en découle, n’ayant pas nécessairement l’aptitude à résister au froid. Passer l'hiver sous un état dormant permet à la graine d’augmenter ses chances de survie. Il est donc tout à fait possible de percevoir la dormance, chez les plantes, comme un véritable mode de contrôle du « calendrier de germination » des graines.
Contrer la prédation

Chez certains animaux comme les crustacés, la production d’œufs en dormance résulte de l'activité de prédation7. La fitness de ces organismes est faible lorsque la densité de prédateurs est haute et inversement : produire des œufs en dormance permet donc d'assurer un meilleur succès reproducteur.

Qui dort, disperse...
La dormance constitue une forme de dispersion temporelle.Chez de nombreuses populations d’insectes, il est courant de constater que certains individus d’une même génération manquent plusieurs opportunités de reproduction en restant en dormance prolongée. Les stratégies de dormance prolongée sont alors considérées comme des réponses adaptatives à l’imprévisibilité de l’environnement8.

Colonisation des milieux et extension géographique
La plupart du temps, chez les végétaux, dans les milieux relativement humides, les conditions environnementales entraînent la germination immédiate sans que cela implique une réduction de la fitness. Cependant, dans des milieux plus arides ou périodiquement humides, la germination immédiate entraîne un taux de survie des graines relativement bas. Dans ces milieux, la dormance apparaît donc comme un avantage sélectif, permettant aux organismes qui la pratiquent de coloniser des milieux à première vue hostiles9. Cette notion peut aussi se retrouver chez certaines espèces de graines où, en effet, pour favoriser l’extension géographique de l’espèce et la diversification du patrimoine génétique, la dispersion peut se faire grâce aux animaux (zoochorie).

Une stratégie bet-hedging

Bien qu’étant coûteuse, la stratégie de dormance évite à tous les individus portant le même génotype de rencontrer simultanément un environnement peu propice à leur survie ou à leur reproduction10. Ainsi, les êtres vivants utilisant cette stratégie, dite de bet-hedging, "choisissent" des phénotypes au hasard, avant même d’avoir rencontré des contraintes environnementales.

De nombreuses plantes annuelles vivant sous des climats désertiques font face à des conditions de germination stochastiques : si la première pluie déclenchant la germination est suivie d’autres précipitations, les chances de survie seront bonnes, mais si la germination est suivie d’une sécheresse, la plante périra. Ainsi on observe chez certaines espèces végétales que la germination d’une partie des graines est reportée d’une ou plusieurs années. Cette plasticité maximise les chances de germer dans de bonnes conditions (en supposant qu’au moins une des années de germination sera bonne). Chez les insectes, le bet-hedging peut se manifester par l'expression d'une dormance prolongée des œufs ou des larves pour éviter une mort prématurée due à des gelées précoces.

Dormance et taux de dispersion
Les fluctuations de l'environnement ne sont pas les seules causes de l'évolution de la dormance11. En effet, le taux de dispersion pourrait également être impliqué. Par exemple, chez les plantes, pour un individu produisant au moins deux types de graines différents, les graines qui sont dispersées le plus loin sont celles qui germent le plus vite. De plus, dans les petites populations, la dormance des graines peut difficilement évoluer dans un environnement constant quand le taux de dispersion n'est pas faible. Le taux optimal de dormance augmente donc quand le taux de dispersion diminue11.

La Kin-competition
La Kin-compétition est la principale force de sélection de la dormance. Dans une population où l’extinction locale est faible ou nulle, la compétition entre apparentés peut être faible même si la population est grande. Ainsi, quand la proportion d’adultes augmente, le taux de dormance diminue. L’évolution de la dormance est donc associée à la densité-dépendance. Dans le cas des graines en dormance, si l’extinction est trop fréquente, elles seront sélectionnées contre la dispersion et vont alors coloniser un espace vide qui n’aura pas de compétition. Ces graines vont germer le plus tardivement possible pour se développer au meilleur endroit. Ainsi, la sélection contre la dormance sera plus prononcée quand les variations du taux d’extinction seront grandes. Si seulement une partie des graines entre en dormance, alors il y aura une baisse relative de la compétition qui va s’étendre à toute la génération. S’il n’y a qu’une seule classe d’âge dans la descendance, la compétition sera minimisée de manière proportionnelle par rapport au nombre de graines dormantes et non dormantes12.

La dormance et ses limites
Dans certaines situations, les coûts énergétiques de la dormance sont trop importants par rapport aux coûts énergétiques liés aux adaptations morphologiques et physiologiques à mettre en place : la dormance va alors être limitée. Effectivement, une augmentation des coûts de la dormance peut entraîner une contre-sélection des individus concernés. Ainsi, généralement, la dormance prédictive est favorisée face à la dormance conséquentielle. En effet, la dormance conséquentielle a un coût plus élevé que la dormance prédictive car elle doit dépenser plus d’énergie pour lutter contre les pressions de sélection.

Voir aussi
Articles connexes
Germination
Hiver
Vernalisation

Liens externes
Comment faire germer des graines ? [archive]
Le traitement des graines forestières [archive] - et leur entreposage [archive]
Dormance, vernalisation, stratification froide [archive]

Bibliographie[modifier | modifier le code]
Ducerf, G. conditions de levée de dormance des principales plantes bio-indicatrices. Promonature-livre nature (avec Google books [archive])
Tissaoui, T., & Côme, D. (1973). Levée de dormance de L'embryon de Pommier (Pirus malus L.) en l'absence d'oxygène et de froid. Planta, 111(4), 315-322.
MULLER, C. (1986). Le point sur la conservation des semences forestieres et la levée de dormance. Revue Forestière Française, 1986, 3, fascicule thématique" Production des plants forestiers et plantations".
RISSER, G. (1985). Effet d'une levée de dormance incomplète sur la qualité des étamines et du pollen chez le fraisier (Fragaria× ananassa Duch). Agronomie, 5(9), 813-818.
MULLER, C., Bonnet-Masimbert, M., & LAROPPE, E. (1990). Nouvelles voies dans le traitement des graines dormantes de certains feuillus: hêtre, frêne, merisier [archive] (PDF, 17 pp).
MULLER, C. (1992). Conservation des graines et les problèmes de levée de dormance chez les feuillus précieux [archive]. Revue Forestière Française, 1992, S, fascicule thématique" Les feuillus précieux: Frêne, Merisier et grands érables".
Madec, P., & Perennec, P. (1969). Levée de dormance de tubercules de pomme de terre d’âge différent: action de la rindite, de la gibberelline et de l'œilletonnage. European Potato Journal, 12(2), 96-115.

LES MOLECULES, LA VIE DES CONSCIENCES PRIMAIRES ET LA RAISON.

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Message par yanis la chouette Lun 15 Mai - 16:44

Ayanamsa, Détermination du point vernal et Y'becca ou Le Shintōshū, La Laïcité et Jésus Christ.

α Virginis, également appelée de son nom traditionnel latin Spica, ou l'Épi en français (on trouve parfois aussi Spica Virginis, « l'Épi de la Vierge »), ou encore Azimech, est l'étoile la plus lumineuse de la constellation de la Vierge, et la quinzième étoile la plus brillante du ciel nocturne.

Elle est facile à trouver : il faut suivre la courbe de la Grande Ourse jusqu'à Arcturus dans le Bouvier, et poursuivre la route jusqu'à l'Épi.

Il s'agit d'une binaire à éclipses, sa magnitude variant de +0,92 à +0,98 sur une période de 4,0142 jours, une variation aussi faible étant toutefois très difficile à observer.

Occultations
L'étoile est périodiquement occultée par la Lune2 et peut l'être par Mercure ou par Vénus3.

Les occultations de l'étoile par la Lune surviennent par séries. On compte deux séries d'occultations tous les 18,6 ans environ2. La dernière série (janvier 2016) a débuté le 25 juillet 2012 4 pour s'achever le 27 décembre 2013 5.

La dernière occultation de l'étoile par Vénus a eu lieu le 10 novembre 1783 3 ; la prochaine devrait avoir lieu le 2 septembre 2197 3.

Notes et références

1.↑ (en) Alpha Virginis [archive] sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
2.↑ a et b Jean Meeus, « La périodicité des occultations », L'Astronomie, vol. 86,‎ mars 1972, p. 141-147 (Bibcode 1972LAstr..86..141M, lire en ligne [archive] [PDF]).
3.↑ a, b et c (en) G. P. Können et J. van Maanen, « Planetary occultations of bright stars », Journal of the British Astronomical Association, vol. 91,‎ avril 1981, p. 148-157 (Bibcode 1981JBAA...91..148K, lire en ligne [archive] [PDF]).
4.↑ (en) « 2012 : Lunar occultations of planets, minor planets and bright stars » [archive] [html], sur asa.usno.navy.mil (The Astronomical Almanac Online!), United States Navy, consulté le 20 janvier 2016.
5.↑ (en) « 2013 : Lunar occultations of planets, minor planets and bright stars » [archive] [html], sur asa.usno.navy.mil (The Astronomical Almanac Online!), United States Navy, consulté le 20 janvier 2016.

Voir aussi
Articles connexes
Liste des étoiles les plus brillantes

Liens externes(en) Alpha Virginis [archive] sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
(en) James B. Kaler, « Spica » [archive], sur Stars
(en) Bright Star Catalogue, « Alpha Virginis » [archive], sur Alcyone

AINSI

Une (étoile) binaire à éclipse(s)1, ou (étoile) binaire photométrique1, est une étoile binaire dans laquelle le plan de révolution des deux astres se trouve sensiblement dans la ligne de vision de l'observateur, ceux-ci s'éclipsant ainsi mutuellement de façon périodique. Dans le cas où cette binaire est aussi une binaire spectroscopique et que la parallaxe stellaire du système est connue, il est possible de déterminer l'ensemble des caractéristiques des deux membres (masse, densité, luminosité…).

Les binaires à éclipses sont des étoiles variables, non pas parce que la luminosité (ou la magnitude apparente) de l'un ou l'autre membre varie, mais parce qu'elles s'obscurcissent mutuellement. L'étoile la plus représentative des binaires à éclipses est Algol (β Persei), nommée « l'étoile du démon » par les anciens astronomes arabes, probablement parce qu'ils avaient remarqué ses variations de luminosité.

Histoire
C'est John Goodricke, un très jeune astronome britannique, qui découvrit, en 1782, que les baisses d'intensité lumineuse d'Algol (β Persei) se manifestaient tous les 2 jours 20 heures et 49 minutes, et qui interpréta ces variations périodiques en supposant la présence d'un compagnon sombre constituant ainsi un système binaire.

En ces temps-là, l'hypothèse passa pour fantaisiste et ce n'est qu'un siècle plus tard, en 1890, qu'elle fut confirmée par un astronome allemand, Hermann Carl Vogel, qui observa le spectre lumineux d'Algol (β Persei). C'est ainsi qu'il constata que ses ondes se déplaçaient alternativement du bleu au rouge, avec exactement la même période que les variations lumineuses de l'étoile. Ce phénomène est dû à l'effet Doppler, qui a une importance capitale en astronomie : il montre que la position des raies spectrales d'une source lumineuse se déplace vers le bleu si la source se rapproche de l'observateur, ou bien vers le rouge si elle s'en éloigne, ce phénomène augmentant d'autant plus que la vitesse est élevée. À partir des déplacements observés des raies d'Algol, Hermann Carl Vogel a donc pu déduire que celle qu'on croyait n'être qu'une étoile simple constituait en fait un système de deux étoiles qui tournent l'une autour de l'autre, ce qui a pour conséquence qu'alternativement elles s'éloignent et se rapprochent de nous.

Courbe de lumière
La courbe de lumière d'une binaire à éclipses est caractérisée par des périodes de luminosité pratiquement constante, entrecoupées de chutes d'intensité périodiques. Si l'un des membres du couple d'étoiles est plus grand que l'autre, l'un d'eux sera caché par une éclipse totale tandis que l'autre sera obscurci par une éclipse annulaire. La figure ci-contre donne un exemple théorique de ce à quoi peut ressembler la courbe de lumière d'une binaire à éclipses.


Chronogramme schématique d'une binaire à éclipses.
Le minimum d'éclat (minimum principal) survient lorsque l'étoile la plus brillante est partiellement cachée par la plus faible. Le minimum secondaire, qui peut ne pas être très visible dans certains cas, a lieu lorsque l'étoile la plus brillante obscurcit la plus faible.

Dans la réalité, les courbes de lumière de ces étoiles sont nettement moins anguleuses, les transitions se faisant plus en « douceur ». La raison principale en est que la surface d'une étoile est rarement uniformément lumineuse ; la deuxième, plus marquée pour les couples très rapprochés, étant que les astres peuvent parfois être très déformés.

Types

Algolide.
Les binaires à éclipses sont généralement classées en trois types, chacune de ces familles étant, comme souvent en astronomie, nommée d'après une étoile représentative.
Les Algolides (EA) : ce type est le plus répandu, on en a répertorié des milliers d'exemplaires, le modèle étant Algol (β Persei). Les minima sont plutôt nets et bien découpés, le minimum secondaire pouvant avoir une intensité importante ou au contraire être presque indétectable, suivant la luminosité de l'astre secondaire ou bien l'écart entre la ligne de vision de l'observateur et le plan de révolution du système.


β LyraeBeta Lyrae (EB) : Le modèle de ce type est Sheliak (β Lyrae), on en compte seulement quelques centaines. La courbe de lumière de ces couples est beaucoup plus arrondie que pour les algolides. En fait, un autre phénomène vient se superposer à la variation de luminosité due aux éclipses. Les deux astres sont déformés à cause de l'attraction gravitationnelle qu'ils exercent l'un sur l'autre, ce qui leur donne une forme très allongée, visible alternativement de face et de profil. La surface visible étant plus grande lorsqu'elles sont vues de profil, leur magnitude apparente augmente légèrement. Ces étoiles sont souvent des binaires semi-détachées.

Ursae Majoris (EW) : (ω Ursae Majoris), famille qui regroupe des couples d'étoiles naines, généralement assez âgées (naine blanche), et qui sont de dimension comparable entre elles. De ce fait, les minima principaux et secondaires sont quasiment de la même intensité. Comme pour les Beta Lyrae, ces étoiles sont en contact, c’est-à-dire qu'il y a échange de matière entre les deux astres, mais les étoiles étant plus rapprochées, leurs courbes de lumière sont encore plus « arrondies ». Les deux astres étant très proches, les périodes des binaires de cette famille sont souvent très courtes, typiquement inférieures à une journée, et peuvent même être variables, à cause des transferts de masse (d'où déplacement du centre de gravité). Ces étoiles sont également des binaires à contact.

Caractéristiques des membres[modifier | modifier le code]

La période de l'orbite d'une binaire à éclipses peut être calculée en étudiant sa courbe de lumière, et les tailles relatives de chacun des membres (par rapport au rayon) peuvent être déterminées en observant la vitesse à laquelle la luminosité de l'étoile la plus éloignée diminue lorsque l'autre lui passe devant. Si de plus la binaire est également une binaire spectroscopique, il est possible de trouver tous les éléments orbitaux, la masse pouvant être déduite relativement facilement, ce qui signifie que les densités relatives de ces astres peuvent être calculées également.

Notes et références[modifier | modifier le code]


1.↑ a et b (en) Entrée « binaire à éclipse » [archive] [html], sur TERMIUM Plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada (consulté le 25 février 2015)

RAPPORT DE
HONORABLE STEPHEN HARPER,
HONORABLE JUSTIN TRUDEAU,
CITOYEN TIGNARD YANIS
ET
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