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Parc national d'Etosha, Le clans des mouettes et Le clans des gardénias

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Parc national d'Etosha, Le clans des mouettes et Le clans des gardénias Empty Parc national d'Etosha, Le clans des mouettes et Le clans des gardénias

Message par yanis la chouette Mar 17 Oct - 11:16

Le parc national d'Etosha (en anglais : Etosha National Park) est une grande aire protégée de Namibie située dans la région du Kunene, à 400 km au nord de la capitale Windhoek et à 125 km au sud de la frontière avec l'Angola. Créée comme réserve de chasse en 1907, à l'ère de la colonisation allemande, elle couvrait à l'origine 93 240 km2. En 1967 elle obtient le statut de parc national, mais dans l'intervalle sa superficie a été réduite à 22 935 km2. Le public n'a accès qu'à un tiers du parc environ, correspondant au lac salé asséché du pan d'Etosha. Visité par 200 000 personnes chaque année, Etosha constitue l'un des hauts lieux du tourisme en Namibie et l'une des plus grandes réserves animalières d'Afrique, abritant notamment 114 espèces de mammifères et 340 espèces d'oiseaux1.

Toponymie

Les toponymes du parc, 183 en 140 ans d'histoire écrite, tirent leur origine de différentes langues : l'afrikaans (Bloubokdraai, Okerfontein), l'anglais, l'allemand (Halali, Klein Namutoni), le héréro, le latin, le nama, l'oshindonga et le san, la langue des Bushmen Hai//om (de) (ou Haïkom). Cependant les proportions ont évolué : alors que le san dominait (43 %), c'est désormais l'afrikaans qui l'emporte, car lorsque la plupart des forages ont été pratiqués à l'ouest d'Okaukuejo, c'était la langue la plus commune parmi le personnel2.

L'étymologie du mot etosha elle-même est sujet à diverses interprétations, parmi lesquelles « grand espace blanc » semble le plus correct2.
Histoire
Plaque commémorative allemande à Namutoni (1904).

À l'origine du parc, le pan d'Etosha et sa région sont découverts par les explorateurs européens en 1851, lorsque le Suédois Charles Andersson et le Britannique Francis Galton y arrivent en compagnie de marchands Ovambo3. Des routes commerciales sont rapidement ouvertes à l'est et à l'ouest. En 1876 un négociant américain nommé McKiernan décrit avec enthousiasme l'abondance de la faune qu'il y a observée. Les trente années suivantes sont marquées par des peuplements intermittents, des affrontements sporadiques entre Européens et populations autochtones, Haïkom et Ovambo, ainsi que par une menace croissante sur la faune par des chasseurs de gros gibier passionnés.
Commémoration du centenaire (2007).

Dans le contexte général de la colonisation allemande, les troupes envoyées par le Reich occupent la région de Namutoni en 1896 et y construisent un fort en 1899, détruit par les Ovambo en 1904, mais reconstruit l'année suivante. Après le retour à Berlin du général von Trotha, le nouveau gouverneur du Sud-Ouest africain (Namibie actuelle), Friedrich von Lindequist, confère le 22 mars 1907 le statut de réserve de chasse nationale à Etosha, qui couvre près de 100 000 km2, ce qui en fait alors la plus grande réserve du monde. Mais les polémiques et les changements politiques réduisent sa superficie à 20 000 km2 en 19703.

Au cours des années 1970 et 1980, la plus grande partie de la faune disparaît, du fait d'extrêmes sécheresses et des conséquences de la Guerre de la frontière sud-africaine. Les importants efforts réalisés depuis ont permis d'augmenter à nouveau le nombre des espèces animales parmi les plus rares et les plus populaires3.

En 1967, le parlement sud-africain accorde à Etosha le statut de parc national4. En 2007, on célèbre le centenaire du parc, en présence du président de la République de Namibie, Hifikepunye Pohamba4.

Le 18 mars 2016 le pan d'Etosha est proposé à l'inscription sur la liste du Patrimoine mondial5.
Flore
Moringa ovalifolia.

134 espèces végétales différentes ont été dénombrées dans le parc6.

Les arbres les plus répandus sont Colophospermum mopane (80 %), Combretum apiculatum (ou Kudubush), Combretum imberbe, Spirostachys africana (ou tamboti), plusieurs espèces d'Acacia (Acacia nilotica, Acacia tortilis) et de Moringa (notamment Moringa ovalifolia), qu'il faut souvent protéger des éléphants qui en sont friands7. On y trouve aussi des palmiers, tels que Hyphaene petersiana, et d'autres arbres tels que Lonchocarpus nelsii qui produit de petites fleurs violettes au printemps, également Berchemia discolor, Commiphora glandulosa ou Ziziphus mucronata7.

Dans cette région aride, la végétation est souvent constituée de petits arbustes et de buissons : Boscia foetida, Suaeda articulata, Salsola etoshensis, Aloe littoralis, Catophractes alexandri, Leucosphaera bainesii, Petalidium engleranum8.
Faune

La protection du parc ainsi que la présence de points d'eau en font un refuge pour nombre d'animaux. Leurs déplacements varient d'une année à l'autre. Pendant la saison humide la plupart se dirigent vers des espaces plus verdoyants, loin des zones touristiques, mais ils reviennent peu à peu avec l'arrivée de la saison sèche6.
Mammifères

114 espèces de mammifères vivent dans le parc.

Les plus nombreux sont les éléphants (1 900-3 000), les rhinocéros (600-750), les zèbres de montagne (Equus zebra hartmannae) (450-950), les zèbres de Burchell (14 500-21 300), les impalas à tête noire (Aepyceros melampus petersi) (1 500)6. Mais on y trouve également un nombre significatif de lions, léopards, guépards, hyènes tachetées (Crocuta crocuta), élands (Taurotragus oryx) et girafes (Giraffa camelopardalis angolensis), ainsi que des springboks (Antidorcas marsupialis), des gnous bleus (Connochaetes taurinus), des phacochères, des grands koudous (Tragelaphus strepsiceros), des oryx gazelles ou gemsboks (Oryx gazella), des dik-diks (Madoqua kirkii damarensis), des chacals à chabraque (Canis mesomelas), des protèles ou loups fouisseurs (Proteles crisdetata), et de petits animaux tels que les renards à oreilles de chauve-souris (Otocyon megalotis), les mangoustes rouges (Galerella sanguinea), les mangoustes jaunes (Cynictis penicillata), les mangoustes rayées (Mangouste rayée), les lièvres des buissons (Lepus saxatilis), les écureuils de terre du Cap (Xerus inauris), les porcs-épics (Hystrix africaeaustralis)8.

Éléphant.

Girafe et rhinocéros.

Oryx et springboks.

Grand koudou.

Lionne dévorant un gnou.

Zèbre de montagne.

En revanche, par manque d'eau, il n'y a pas de buffles, d'hippopotames, de crocodiles ou de singes à Etosha6.
Oiseaux
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : « Les oiseaux d’Etosha » [archive], sur etoshanationalpark.org (consulté le 15 décembre 2016).

Plus de 340 espèces ont été recensées dans le parc, dont environ un tiers sont des migrateurs.

Plus de 46 espèces de rapaces ont été observées6, tels que le bateleur des savanes (Terathopius ecaudatus), l’aigle ravisseur (Aquila rapax) et l’aigle martial (Polemaetus bellicosus), le vautour oricou (Torgos tracheliotos), le vautour africain (Gyps africanus) et le vautour charognard (Necrosyrtes monachus).

Les plus visibles sont l'autruche (Struthio), le plus grand oiseau du monde, et l'outarde kori (Ardeotis kori), le plus lourd des oiseaux capables de voler. L'arrivée des flamants roses (Phoeniconaias roseus) et des flamants nains (Phoeniconaias minor) est liée à la saison des pluies.

Les plus caractéristiques de Namibie sont le cratérope à joues nues (en) (Turdoides gymnogenys), l’irrisor moqueur (Phoeniculus purpureus), le mésange de Carp (en) (Melaniparus carpi), le calao de Monteiro (Tockus monteiri), l’achétopse à flancs roux (Achaetops pycnopygius) et le perroquet de Rüppell (Poicephalus rueppellii).

Tisserin à tête rousse.

Vautour oricou.

Gymnogène d'Afrique.

Calao à bec jaune.

Outarde kori.

Reptiles et amphibiens

Plusieurs études menées au milieu des années 1980 ont permis de décrire les principales espèces rencontrées9.
Varanus albigularis.

Les reptiles sont particulièrement nombreux dans les formations rocheuses au sud-ouest du parc et sur les deux collines de dolomite (Tweekoppies) près d'Halali9. Le nombre d'espèces reste incertain, 49 ou 110 selon les observateurs9. Cette dernière étude10 évoque la présence de 50 serpents, 51 lézards, 5 amphisbènes et 4 chélonidés.

Plusieurs espèces de geckos ont été observées, telles que Pachydactylus bibronii, Pachydactylus laevigatus laevigatus, Rhoptropus boultoni boultoni, Rhoptropus barnardi ou Ptenopus garrulus garrulus9.

Dans le genre Agama, Agama planiceps est répandu, à un moindre degré Agama anchietae anchietae et Agama aculeata aculeata. Un autre Agama porte son nom, Agama etoshae, endémique de Namibie. Les scinques (Scincidae) sont représentés par Trachylepis acutilabris, Trachylepis spilogaster, Trachylepis sulcata ou Trachylepis binotata. Parmi les autres lézards, Cordylosaurus subtessellatus, Gerrhosaurus validus maltzanii, Heliobolus lugubris et Ichnotropis squamulosa ont été observés9. Le varan Varanus exanthematicus albigularis est également appelé white-throated monitor ou rock leguaan9. Parmi les serpents, la présence des espèces suivantes a été relevée : le python Python natalensis, Pseudaspis cana, Psammophylax rhombeatus, Psammophis subtaeniatus, Philothamnus semivariegatus, le serpent des arbres Dispholidus typus, une espève venimeuse Thelotornis capensis, les cobras Naja anchietae et Naja nigricollis nigricincta, le mamba noir (Dendroaspis polylepis), la vipère à cornes Bitis caudalis9. Geochelone pardalis et Pelomedusa subrufa font partie des tortues rencontrées9.

Sur les 31 espèces d'amphibiens recensées en Namibie, 16 seraient présentes dans l'enceinte du parc, ce qui est relativement peu par rapport aux 33 avancées pour le Parc national Kruger d'Afrique du Sud, moins étendu. La salinité de l'eau pourrait constituer l'un des facteurs explicatifs9. Parmi les amphibiens ont notamment été observés : Breviceps adspersus odspersus (rain frog), Pyxicephalus adspersus (le crapaud buffle africain) et Tomopterna cryptotis (sand frog).
Insectes

Le ver mopane (Gonimbrasia belina) est trouvé très communément sur les mopanes (Colophospermum mopane), des arbres très répandus dans le parc et auxquels il doit son nom. Les larves et les chenilles sont consommées par les oiseaux et certains mammifères. En Namibie, ces vers constituent une source de protéines appréciée par les habitants, mais l'espèce est protégée dans le parc8.

Comme dans le reste du pays, les termitières attestent la présence de Termitoidea.

De nombreuses autres espèces y ont été collectées.

Scarabaeus ambiguus (sv).

Cheironitis scabrosus (sv).

Anthia cinctipennis (en).

Chlaenius notabilis (nl).

Pelorurus densistriatus (sv).

Infrastructures et tourisme
Accès

À bord d'un véhicule, on peut pénétrer dans le parc par plusieurs portes : Andersson Gate, au sud-ouest depuis Outjo, Von Lindequist Gate, à l'est en direction de Tsumeb, Galton Gate à l'ouest et King Nehale Lya Mpingana Gate au nord, à 48 km de la route vers Ondangwa11. Leurs noms font référence à des personnalités qui ont marqué l'histoire du parc, trois Européens de l'époque coloniale, Charles Andersson, Francis Galton et Friedrich von Lindequist et un chef ovambo qui s'opposa aux troupes allemandes12, dans le cas de Nehale Mpingana (en).

Les horaires changent chaque semaine : on y accède entre le lever et le coucher du soleil.

Andersson Gate.

Galton Gate.

Découverte du parc à bord d'un véhicule tout-terrain.

Campements

Dans l'enceinte du parc, plusieurs campements (rest camps) peuvent accueillir les visiteurs : Okaukuejo, Namutoni, Halali, Onkoshi, Dolomite et Olifantsrus13.
Okaukuejo

Situé à 17 km au nord d'Andersson Gate, c'est le plus ancien et le plus vaste des campements d'Etosha, aujourd'hui doté de nombreux équipements et d'un point d'eau illuminé chaque soir. Il abrite également l'administration du parc et un institut de recherche (Etosha Ecological Institute)14.

Touristes contemplant le plan d'eau.

La tour.

Vue depuis la tour.

Station-service.

Forteresse de Namutoni.
Namutoni

À partir d'une ancienne forteresse construite sous l'ère coloniale allemande près d'une source, le campement lui-même est ouvert en 1958, puis agrandi en 1983. Comme celui d'Okaukuejo, il est bien équipé et possède sa mare éclairée14.
Halali

À mi-chemin entre Okaukuejo et Namutoni, ce camp a été installé en 1967 au milieu des mopanes, au pied d'une colline dolomitique14.
Onkoshi

Il a été ouvert en 2008 sur une péninsule isolée au nord-est du salar14.
Dolomite

Au sommet d'une petite colline à l'ouest du parc, ce camp vise une clientèle de luxe15.
Olifantsrus

Situé à l'ouest, à une soixantaine de kilomètres de Galton Gate, dans une zone moins fréquentée du parc, c'est le campement le plus récent (2014). Il est doté d'un observatoire d'animaux (Olifantsrus Hide) donnant sur un plan d'eau creusé par l'homme. Son nom signifie « le repos de l'éléphant »16. De fait, comme en témoigne une grande structure métallique, l'endroit a été utilisé dans le passé comme abattoir d'éléphants. En effet, au début des années 1980, la région avait été touchée à la fois par de grandes périodes de sécheresse et une surpopulation d'éléphants, lesquels semblaient menacer d'autres espèces telles que les rhinocéros noirs. 525 éléphants (sur les 3 000 que comptait le parc) sont ainsi abattus entre 1983 et 1985. Cette décision reste très controversée16.

Accueil.

Observatoire d'Olifantsrus.

Vue sur le point d'eau.

Ancien abattoir d'éléphants.

Notes et références

↑ (en) « Etosha National park. Conservation Counts » [archive], sur namibiahc.orl.uk (consulté le 15 décembre 2016)
↑ a et b Berry 1995.
↑ a, b et c « Histoire du Parc national d'Etosha » [archive], sur etoshanationalpark.org (consulté le 15 décembre 2016)
↑ a et b (en) Hu Berry et al., Etosha 100 : celebrating a hundred years of conservation, Windhoek, Venture Publications, 2007 (ISBN 9789991682839), p. 54.
↑ (en) « Etosha Pan » [archive], UNESCO (consulté le 16 décembre 2016).
↑ a, b, c, d et e (en) « What to Spot: Namibia's Wildlife » [archive], Etosha National Park Namibia (consulté le 13 décembre 2016).
↑ a et b (en) « Most well-known Trees of Etosha » [archive], Etosha National Park Namibia (consulté le 13 décembre 2016).
↑ a, b et c Marais 1995.
↑ a, b, c, d, e, f, g, h et i Hoffmann 1989.
↑ (en) M. Griffin, Checklist of amphibians, reptiles and smaller mammals which are known or expected to occur in the Etosha National Park : Unpublished list, Windhoek, Directorate of Nature Conservation and Recreational Resorts, 2e éd. — citée par Hoffmann.
↑ (en) « Park Info » [archive], Etosha National Park Namibia (consulté le 13 décembre 2016)
↑ (en) « Namibia Heroes and Heroines » [archive], sur namibia.1on1.com (consulté le 15 décembre 2016).
↑ (en) « Etosha Accomodation » [archive], Etosha National Park Namibia (consulté le 13 décembre 2016)
↑ a, b, c et d Sophie Brun-Jacquet et Bruno Krebs (trad. Sophie Paris), Namibie, Gallimard, coll. « Bibliothèque du Voyageur » (ISBN 978-2742431434), p. 190-191.
↑ (en) « Dolomite Camp » [archive], sur etoshanationalpark.org.
↑ a et b (en) « Olifantsrus Camp » [archive], sur etoshanationalpark.org (consulté le 15 décembre 2016)

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Parc national d'Etosha, sur Wikimedia Commons Parc national d'Etosha, sur Wikivoyage

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

(en) Cornelia Berry, Trees and shrubs of the Etosha National Park and in northern and central Namibia, Windhoek, Namibia Scientific Society, 2000, 164 p. (ISBN 9991640177)
(en) Hu Berry et al., Origin and meaning of place names in the Etosha National Park, Namibia, Windhoek, 1995, 60 p. (ISBN 9991630511)
(en) Hu Berry et al., Etosha 100 : celebrating a hundred years of conservation, Venture Publications, 2007, 177 p. (ISBN 9789991682839)
(en) Rachel Brand, Evolutionary ecology of giraffes (Giraffa camelopardalis) in Etosha National Park, Namibia (thèse de Ph.D.), University of Newcastle upon Tyne, 2007
(en) Ute Dieckmann, Haiom in the Etosha region: a history of colonial settlement, ethnicity and nature conservation (texte remanié d'une thèse), Bâle, Basler Afrika Bibliographien, 2007, 398 p. (ISBN 978-3-905758-00-9)
(en) L. A. C. Hoffmann, « An annotated list of amphibian and reptile observations from the Etosha National Park », Madoqua, no 2,‎ 1989, p. 87-92 (lire en ligne [archive]).
(en) Wolf Krug, Etosha environment and tourism study : an analysis of tourists' willingness to pay and demand structure for nature tourism : a summary of preliminary results, Windhoek, Directorate of Environmental Affairs, Ministry of Environment and Tourism, 1998, 35 p.
(en) Anna Louise Marais (ill. Christine Marais), Etosha Experience, Gamsberg Macmillan Publishers (Pty.) Ltd, Namibia, 1995, 104 p. (ISBN 978-0868489353).

Articles connexes

Liste des parcs nationaux
Union internationale pour la conservation de la nature
Biodiversité - Conservation de la nature
Rainforest Foundation
Salsola etoshensis

Liens externes

(en) Fiche du parc sur le site UNEP-WCMC [archive]
Informations générales [archive].
Le parc national d’Etosha [archive] sur etoshanationalpark.org

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es gardénias sont des plantes du genre Gardenia, un genre qui comprend environ 250 espèces de plantes à fleurs de la famille des Rubiacées, originaires des régions tropicales à sub-tropicales d'Afrique, d'Asie du Sud, d'Australasie et d'Océanie.

Son nom vient d'Alexander Garden, botaniste écossais du XVIIIe siècle.
Description

Ce sont des arbustes et des petits arbres sempervirents, de 1 à 15 mètres de haut. Les feuilles sont opposées ou en verticilles de 3 à 4, de 5 à 50 cm de long par 3 à 25 cm de large, sont vert foncé, lustrées et coriaces. Les fleurs sont solitaires ou en petits groupes, blanches ou jaune pâle. La corolle à base tubuleuse est divisée en 5 à 12 lobes et mesure de 5 à 12 cm de diamètre. La floraison a lieu de la mi-printemps à la mi-été, et plusieurs espèces ont des fleurs très odorantes.
Espèces principales

Le genre gardénia compte environ 70 espèces d'arbustes au feuillage persistant.

Gardenia aubryi - Nouvelle-Calédonie
Gardenia brighamii - Forêts tropicales sèches des basses terres d'Hawaii
Gardenia carinata - Inde, Malaisie
Gardenia colnettiana - Nouvelle-Calédonie
Gardenia conferta - Nouvelle-Calédonie
Gardenia cornuta - Afrique du Sud
Gardenia fortunei - Asie de l'Est
Gardenia gummifera - Inde
Gardenia imperialis - Afrique tropicale
Gardenia jasminoides (en) (synonyme de Gardenia augusta - Nom illégitime) - Asie de l'Est
Gardenia latifolia - Inde
Gardenia manii - Hawaii
Gardenia oudiepe - Nouvelle-Calédonie
Gardenia remyi - Hawaii
Gardenia resinifera (syn. G. lucida) - Inde
Gardenia resiniflua - Afrique du Sud
Gardenia schlechteri - Nouvelle-Calédonie
Gardenia spatulifolia - Afrique du Sud
Gardenia tahitensis, le tiaré tahiti - Polynésie
Gardenia ternifolia (syn. G. jovis-tonantis) - Afrique du Sud
Gardenia thunbergia - Afrique du Sud
Gardenia tubifera - Asie du Sud-Est
Gardenia turgida - Inde
Gardenia urvillei - Nouvelle-Calédonie
Gardenia volkensii - Afrique tropicale

Culture et utilisation

Les gardénias sont prisés pour leurs belles fleurs au parfum sucré, très grandes chez certaines espèces. Ils ont la réputation d'être difficiles à cultiver. Originaires des régions tropicales, ils ont besoin d'un taux d'humidité élevé pour s'épanouir. Ils exigent aussi un sol acide et bien drainé. Des terreaux d'empotage spécialement conçus pour les gardénias sont disponibles sur le marché.
Pour brider la croissance d'un gardénia, il faut le tailler en ne laissant que trois feuilles. Les passionnés de Bonsaïs l'apprécient pour sa ravissante floraison odorante.
En langage des fleurs, le gardénia représente l'amour inavoué, la timidité.
Dans l'usage français, le gardénia est la fleur qu'il convient de porter à la boutonnière avec l'habit.
Au Japon et en Chine, l'espèce Gardenia augusta est appelée Kuchinashi (梔子). On extrait des fleurs une teinture jaune utilisée pour teindre les vêtements ainsi que comme colorant alimentaire.
La chanteuse de jazz, Billie Holiday en garnissait ses cheveux.
Coco Chanel vénérait le gardénia, dont elle fait parfum.
Une chanson du groupe de pop-rock japonais Malice Mizer, extraite de l'album Bara no Seidou (2001), s'intitule Gardenia.
Dans le film Je vous trouve très beau d'Isabelle Mergault (2005), Elena, la roumaine (interprété par Medeea Marinescu), offre un bouquet de « gardez-moi » (en fait de gardénias) à Aymé, l'agriculteur grincheux (joué par Michel Blanc).
Dans la serie"Winx": gardénia est le nom de la ville fictive ou "Bloom" et "Roxy" ont grandi.

Gardenia
Description de cette image, également commentée ci-après

Gardenia brighamii
Classification Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Rubiales
Famille Rubiaceae

Genre

Gardenia
J. Ellis, 1761

Classification phylogénétique
Classification phylogénétique Ordre Gentianales
Famille Rubiaceae

RAPPORT DE
Y'BECCA

yanis la chouette

Messages : 678
Date d'inscription : 24/02/2017

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Parc national d'Etosha, Le clans des mouettes et Le clans des gardénias Empty Re: Parc national d'Etosha, Le clans des mouettes et Le clans des gardénias

Message par yanis la chouette Mar 17 Oct - 11:19

Gardenia volkensii est une espèce de petits arbres à feuilles caduques de la famille des Rubiaceae originaire d'Afrique australe.

Il peut atteindre 5 à 8 m de hauteur et a une écorce gris clair.

Les feuilles sont pétiolées, opposées ou verticillées, trifoliées spatulées d'un vert clair.

Les fleurs sont blanches devenant jaune en vieillissant, parfumées. Elles apparaissent de juillet à octobre en Afrique du Sud et ont une durée de vie courte.

Les fruits murs ressemblent à une petite noix de coco de 6cm de diamètre et contiennent de nombreuses graines. Ils restent longtemps sur l'arbre avant de tomber sans s'ouvrir. Il est consommé par les éléphants, les buffles et les grandes antilopes qui assurent ainsi la répartition des graines.

Sa principale sous-espèce est Gardenia volkensii subsp. spatulifolia qui est parfois considérée comme une espèce à part entière.
Liens externes

AINSI

Gardenia volkensii
Description de cette image, également commentée ci-après

Gardenia volkensii subsp. spatulifolia
Classification Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Gentianales
Famille Rubiaceae
Genre Gardenia

Nom binominal

Gardenia volkensii
K.Schum.,

Classification phylogénétique
Classification phylogénétique Ordre Gentianales
Famille Rubiaceae

AINSI

L'Afrique australe est constituée de l'ensemble des territoires situés au sud de la forêt équatoriale africaine.

On y rattache également les îles africaines du sud-ouest de l'océan Indien autour de Madagascar (du canal du Mozambique aux îles Maurice et de La Réunion), ainsi que les îles africaines du sud-est de l'océan Atlantique.

Primitivement occupée par les peuples Khoïsan puis Bantous, cette région fit l'objet de plusieurs vagues de colonisation européenne qui ont laissé leur traces dans le dessin des frontières politiques actuelles de la région.

Depuis les années 1980, le taux d'infection du VIH devient particulièrement aigu en Afrique australe.

Néanmoins, l'économie de cette région reste relativement robuste, surtout grâce à la puissance industrielle de l'Afrique du Sud, l'exploitation minière, l'extraction pétrolière d'Angola, et un climat favorable pour l'agriculture.

Liste des pays d'Afrique australe

Afrique du Sud
Angola (parfois inclus dans l'Afrique centrale)
Botswana
Comores
Lesotho
Madagascar
Malawi
Maurice
Mozambique
Namibie
Swaziland
Zambie (parfois inclus dans l'Afrique centrale)
Zimbabwe

Outre les nations citées ci-dessus, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) comprend la Tanzanie et la République démocratique du Congo.
Territoires non autonomes

Sous souveraineté de la France, dans l'océan Indien :

La Réunion (département d'outre-mer)
Mayotte (département d'outre-mer depuis le 31 mars 2011)
Les îles Éparses de l'océan Indien (inhabitées, administrées depuis La Réunion)

Sous souveraineté du Royaume-Uni, dans l'océan Atlantique :

Territoire d'outre-mer de Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha

Histoire

1948: l'apartheid est officialisé en Afrique du Sud
22 décembre 1988: Afrique du Sud, Cuba et Angola signent un accord de paix en Namibie et en Angola
1er avril 1989: évacuation des cubains d'Angola
22 juin 1989: cessez-le-feu dans la guerre civile en Angola
21 mars 1990: indépendance officielle de la Namibie

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Afrique australe, sur Wikimedia Commons

Sources et bibliographie

« Composition des régions macrogéographiques (continentales), composantes géographiques des régions et composition de groupements sélectionnés économiques et d'autres groupements » [archive], sur unstats.un.org, ONU, 22 mai 2015 (consulté le 3 novembre 2015)
Le peuplement de l'Afrique australe [archive] par Bernard Lugan, Maître de conférence à l'université de Lyon III.

Articles connexes

Afrique du Nord - Afrique de l'Ouest - Afrique centrale - Afrique de l'Est

RAPPORT DE Y'BECCA

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Gardenia volkensii, sur Wikimedia Commons Gardenia volkensii, sur Wikispecies

Référence Catalogue of Life : Gardenia volkensii K.Schum. [archive] (en)
Référence JSTOR Plants [archive] : Gardenia volkensii K.Schum. var. [archive] (en)
Référence NCBI : Gardenia volkensii [archive] (en)
Référence GRIN [archive] : espèce Gardenia volkensii K. Schum. [archive] (en)

yanis la chouette

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